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« Il est rare qu'un texte soit parfait », déclare Dominique Balmary, président du CNFPTLV (Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie), au sujet de la loi du 24 novembre 2009 relative à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie. Dans un entretien accordé à l'AEF, le conseiller d'État honoraire et ancien ancien délégué à l'emploi, estime que « deux sujets majeurs n'ont pas été vraiment traités par cette réforme : la complexité du dispositif demeure et sa gouvernance n'a pas été clarifiée. » Selon lui, la dernière réforme de la formation professionnelle comporte toutefois de « nombreuses et importantes novations », notamment la création du FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels), le « fléchage » d'une partie des fonds paritaires vers les demandeurs d'emploi et les salariés les plus fragiles, la réduction annoncée du nombre des Opca (organismes paritaires collecteurs agréés), la portabilité du DIF (droit individuel à la formation)… Dominique Balmary revient également sur l'évolution des attributions confiées par la loi au CNFPTLV, et s'inquiète des moyens qui seront mis à sa disposition pour mettre en oeuvre avec efficacité ces nouvelles missions.
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