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« La circulaire du 20 mars 2009 sur les principes de bonnes relations entre les universités et les IUT (AEF n°301612) et la norme comptable M9-3 ne sont pas appliquées partout. Or, le morcellement des budgets des IUT met en péril leurs missions », déclare Jean-François Mazoin, président de l'Adiut, mercredi 19 mai 2010, lors de l'assemblée générale annuelle des directeurs d'IUT au Mans. Il a été à cette occasion réélu pour un mandat de deux ans (AEF n°318969).
Il faut « organiser de vrais parcours à coloration technologique en L3 » généraliste pour les étudiants qui souhaitent se diriger vers un master, déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors de l'assemblée générale annuelle des directeurs d'IUT, mercredi 19 mai 2010 au Mans. Elle rejette l'idée de créer une licence technologique qui s'ajouterait aux licences professionnelles et généralistes existantes. La licence technologique avait été évoquée lors des premiers premiers « états généraux des IUT » à Créteil le 6 mai dernier (AEF n°269347). Aujourd'hui, environ 80 % des diplômés d'IUT poursuivent leurs études et 50 % vont jusqu'au master.
« Je suis convaincue que la nature universitaire des IUT est l'une de leurs plus grandes forces. Une filière technologique qui se construirait en dehors des universités perdrait l'un de ses éléments qui font son identité. En retour, [elles] auraient tout à perdre en voyant s'éloigner d'elles des instituts qui ont tout pour devenir l'un des fers de lance de leur stratégie de formation et d'insertion. » Tel est le discours tenu par Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, aux directeurs d'IUT, réunis au Mans pour leur assemblée générale annuelle, mercredi 19 mai 2010 (AEF n°268532). La ministre, interrogée par AEF, juge par ailleurs « très exagérée » l'affirmation de René Ricol, commissaire général à l'investissement, selon laquelle les « IUT font l'objet d'une tentative de déstabilisation » (AEF n°268828).
Directeurs, chefs de département et enseignants ont débattu jeudi 6 mai 2010 du positionnement des IUT dans le nouveau paysage de l'enseignement supérieur composé d'universités aux responsabilités élargies, lors de la 2e table ronde des états généraux des IUT (AEF n°269347). Cet événement était organisé par l'Adiut (assemblée des directeurs d'IUT), à l'université Paris-Est-Créteil Val-de-Marne.
Faut-il créer une L3 technologique pour faciliter les poursuites d'études, mettre en place un cursus tubulaire à bac +3 dans un contexte d'harmonisation européenne ou encore maintenir la sortie actuelle à bac+2 ? Ces questions ont été débattues jeudi 6 mai 2010 lors de la première table ronde des premiers états généraux des IUT, organisés par l'Adiut (assemblée des directeurs d'IUT), à l'université Paris-Est-Créteil Val-de-Marne (ex Paris-XII). « Nous n'avons pas encore de position commune sur ce sujet. Ce débat va servir à préparer notre assemblée générale annuelle, qui a lieu au Mans du 18 au 20 mai 2010 », précise à AEF Jean-François Mazoin, président de l'Adiut.
« Sur 110 IUT, 55 enregistrent une hausse de leur dotation entre 2008 et 2009 et 37 connaissent une reconduction de leurs moyens. Quelques autres situations doivent faire l'objet d'investigations supplémentaires », indique la CPU, qui se félicite de ces résultats « rassurants » dans sa lettre d'information datée du 3 décembre 2009. « Le solde est en l'état globalement largement positif, puisqu'il est supérieur à six millions d'euros. Les universités ont ainsi dépassé leur engagement, qui consistait en un maintien des moyens 2008. » Fin octobre, la CPU avait annoncé son intention de publier un tableau comparé des moyens des IUT (AEF n°287953), afin de répondre à l'Adiut qui affirmait que la majorité des IUT rencontraient des problèmes avec leur université de rattachement (AEF n°288923).
« Aujourd'hui, ce ne sont pas moins de 59 IUT qui rencontrent des problèmes avec leur université de rattachement, contre six au mois de janvier dernier. » C'est ce que déclare, le 23 octobre 2009, l'Adiut (assemblée des directeurs d'IUT) qui regroupe au total 116 IUT sur le territoire. « Refus du Com (contrat d'objectifs et de moyens), centralisation des fonctions et budgets (ou absence de lettre de cadrage budgétaire), ponctions financières, prélèvement de personnels, voire remise en question des diplômes, tout est bon, en l'absence d'arbitrage de Valérie Pécresse pour affaiblir les IUT », estime l'association. L'Adiut et l'Unpiut rencontreront la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mardi 10 novembre 2009, à ce sujet, signale-t-elle.