En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« La mise en place d'un contrat de PPP (partenariat public-privé) n'est pas anodin. Le choix du pouvoir adjudicateur, notamment, est structurant dans ses conséquences, en termes de propriété des biens et de responsabilité financière et de gestion », met en garde Jean-Yves Gacon, directeur de projets à la MAPPP (Mission d'appui à la réalisation des contrats de partenariat) auprès du ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi (AEF n°326399), vendredi 21 mai, lors d'un séminaire de l'Amue consacré au sujet. « Au terme d'un contrat en PPP, la propriété du bien revient au 'pouvoir adjudicateur', donc, souvent, au PRES », souligne-t-il. « Cela donne beaucoup de pouvoir au PRES, qui devient l'outil fédérateur des universités. »
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche engagera, en 2010, 1,61 Md€ (milliard d'euros) en AE (autorisations d'engagement) et 1,24 Md€ en CP (crédits de paiement) pour l'immobilier universitaire, contre 1,22 Md€ en AE et 1,06 Md€ en CP en 2009. C'est ce que montrent les chiffres figurant dans le PAP (programme annuel de performances) 2010 pour l'action 14 « immobilier » du programme 150 « formations supérieur et recherche universitaire » de la Mires. Voici la répartition des crédits immobiliers par grandes fonctions :
« Nous ne partageons pas le choix gouvernemental de recours à un PPP (partenariat public-privé) », affirme Marie-Pierre de la Gontrie, première vice-présidente du conseil régional d'Île-de-france, à propos de la construction du campus Condorcet. Elle s'adressait dans son discours à Valérie Pécresse, venue annoncer à Saint-Denis la dotation en capital de 450 millions d'euros attribuée à ce projet (AEF n°291594). La vice-présidente cite l'exemple du centre des archives du MAEE, dont le PPP a été « pointé par la Cour des comptes comme très coûteux au final pour les deniers publics ».