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Le CNRS a publié 402 brevets en 2009, en augmentation de 36 % par rapport à l'année précédente. C'est ce qu'indique sa DPI (direction de la politique industrielle) dans un document intitulé « La diffusion des découvertes du CNRS vers le monde industriel » portant sur l'année 2009 et mis en ligne le 5 mai 2010 sur le site internet de l'organisme. Parmi ces brevets, 147 sont détenus par le CNRS seul, 254 ont été déposés en copropriété par l'organisme et ses partenaires : 60 avec des universités, 69 avec d'autres institutions publiques, 126 avec des entreprises. 153 brevets (38 %) sont déjà exploités à travers des licences. Par ailleurs, toujours en 2009, « 25 start-up ont été créées, directement issues du CNRS, et 20 se sont adossées à un ou plusieurs laboratoires » de l'organisme.
Le CNRS a « bon espoir » de bénéficier d'environ 100 millions d'euros de redevances grâce à ses brevets et licences d'ici 2013, confie à AEF Marc Ledoux, directeur de la politique industrielle. Il confirme ainsi l'information figurant dans le budget primitif 2010 de l'organisme (AEF n°280240), qui s'élève au total à 3,1 milliards d'euros. « Cette estimation se fonde sur un, deux ou trois blockbusters dont nous pensons qu'ils pourront remplacer le Taxotère (médicament anti-cancéreux), dont les redevances, soumises aux fluctuations du dollar, nous ont rapporté 44 millions d'euros l'an dernier et 50 millions d'euros cette année ». Le Taxotère, qui tombera dans le domaine public en 2011, représente l'essentiel des revenus générés par les brevets du CNRS.