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« Le projet de décret gouvernemental, qui prévoyait d'étendre le quartier d'affaires de La Défense sur plus de 200 hectares à Nanterre est purement et simplement retiré. Ni le secteur des Guilleraies, ni celui des Hautes Pâtures ne figurent dans le nouveau périmètre de l'opération d'intérêt national. » Patrick Jarry, maire (ex PCF) de Nanterre (Hauts-de-Seine) et président de l'Epasa (Établissement public d'aménagement de Seine-Arche), réagit, jeudi 27 mai 2010, au projet de décret de création de l'Epadesa (EPA de La Défense Seine Arche), issu de la fusion de l'Epasa et de l'Epad (EPA de La Défense). Le texte, dont AEF Habitat et Urbanisme a eu copie, a été validé le 12 mai dernier par le Conseil d'État et devrait être signé prochainement par le Premier ministre François Fillon pour publication au Journal officiel. Le périmètre d'intervention est fixé par une carte, annexée au texte. Il correspond à la somme des périmètres respectifs de l'Epad et de l'Epasa alors que le projet de décret révélé en juin 2009 prévoyait d'étendre ce périmètre de plus de 200 hectares sur la commune de Nanterre.
« Je demande une nouvelle fois au président de la République de retirer le projet de décret d'extension de La Défense et celui de fusion de l'Epad (Établissement public d'aménagement de La Défense) et de l'Epasa (Établissement public d'aménagement de Seine-Arche) pour qu'une phase de négociations puisse s'ouvrir. » Patrick Jarry, le maire PCF de Nanterre et conseiller général des Hauts-de-Seine, estime, mercredi 31 mars 2010, que la victoire des listes de gauches aux élections régionales dans les communes situées dans le périmètre de La Défense montre que « la population ne veut pas de ce projet ». « L'avenir de La Défense a été un des thèmes majeurs de la campagne dans les Hauts-de-Seine […] Tous les candidats de gauche ainsi que le Modem, dans leur diversité, se sont prononcés contre l'extension de La Défense », souligne l'élu communiste pour qui, il serait « particulièrement choquant que le gouvernement décide de passer en force ».
« A ce jour le décret sur la fusion Epad (Établissement public d'aménagement de La Défense)/Epasa (Établissement public d'aménagement Seine Arche) n'est pas signé. D'autres scénarios sont possibles », déclare le maire (PCF) de Nanterre et président de l'Epasa, Patrick Jarry, lors d'une conférence de presse organisée à l'occasion du Mipim (Marché international des professionnels de l'immobilier) à Cannes (AEF Habitat et Urbanisme n°273541). L'élu, qui a été reçu récemment par le secrétaire d'État au Développement de la région capitale, indique que des choix vont être faits dans les « dix à quinze jours à venir ». Estimant que la situation est « plus ouverte qu'il y a trois mois », il plaide pour l'élaboration et la signature d'un contrat de développement territorial entre l'État et les six communes, « comme prévu dans la loi du Grand Paris. Il n'y a pas de raison que le territoire de La Défense échappe à la loi. » Un scénario qui laisse « sceptique » la député-maire (UMP) de Puteaux et présidente de l'Epad, Joëlle Ceccaldi-Raynaud.
« Des rendez vous décisifs sont prévus avec le gouvernement dans les semaines qui viennent pour décider de l'avenir de l'opération Seine Arche », explique à AEF Habitat et Urbanisme Patrick Jarry, maire (PC) de Nanterre (Hauts-de-Seine) et président de l'Epasa (Établissement public d'aménagement Seine Arche) à l'occasion de la présentation d'un programme de promenades urbaines destinées à faire découvrir au public le territoire de l'OIN (Opération d'intérêt national), le jeudi 18 février 2010. L'élu souligne que la confrontation sera « certainement dure ». En jeu : la prise de contrôle d'une partie du territoire de Nanterre par l'EPAD (Établissement public de la Défense) (AEF Habitat et Urbanisme n°286999). Il reste notamment près de 200 hectares à aménager dans le périmètre de la ZAC Seine Arche créé en 2001 dont le secteur des Groues (70 ha) (AEF Habitat et Urbanisme n°278184), un quartier fortement enclavé du fait du passage de plusieurs voies ferrées, et le bord du faisceau ferroviaire (100 ha).
« Nous souhaitons approfondir la mixité du quartier de la Défense notamment en augmentant la surface consacrée à l'habitat », indique Joëlle Ceccaldi-Raynaud, présidente de l'Epad (Établissement public d'aménagement de la Défense) lors de ses voeux, mercredi 27 janvier 2010. Philippe Chaix, le directeur général de l'Epad, précise ainsi que « 70 000 m2 SHON (surface hors oeuvre nette) seront construits sur la future ZAC (Zone d'aménagement concerté) du quartier Charcot à Puteaux ». Cette ZAC « verra le jour probablement à l'automne 2010 et abritera, a minima, 20 % de logements sociaux, des logements étudiants, des locaux d'artistes et des résidences pour personnes âgées », expliquent à AEF Habitat et Urbanisme les services de l'Epad.
La nouvelle présidente de l'Epad (Établissement public d'aménagement de la Défense), la députée-maire UMP de Puteaux (Hauts-de-Seine), Joëlle Ceccaldi-Raynaud « compte poursuivre le travail formidable de Patrick Devedjian », son prédécesseur à ce poste. Élue vendredi 4 décembre 2009 par 14 voix contre 4 pour Patrick Jarry, maire (PCF) de Nanterre, qui obtient un poste de vice-président, Joëlle Ceccaldi-Raynaud indique vouloir « un plan de renouveau pour la Défense » en veillant à « travailler sur le côté humain, car la Défense est aussi un lieu de vie ». Son élection met fin à la polémique sur la gouvernance de la première zone d'activité d'Europe, lorsque Jean Sarkozy, 23 ans, fils du chef de l'État et conseiller général des Hauts-de-Seine, a annoncé son intention de briguer la présidence de l'Epad avant finalement d'y renoncer et d'être élu simple administrateur le 23 octobre 2009 (AEF Habitat et Urbanisme n°288468). Le mandat de Joëlle Ceccaldi-Raynaud sera cependant de courte durée puisque l'Epad a vocation a être fusionnée courant 2010 avec l'Epasa (Établissement public d'aménagement Seine-Arche) voisin.
Pour percevoir les quelque 40 milliards d’euros de fonds européens destinés à financer une partie du plan national de relance, la France doit prouver, chaque année, qu’elle a atteint les objectifs quantitatifs cibles et les engagements qualitatifs jalons qu’elle s’est fixés. En conséquence, une circulaire en date du 5 août, signée par la Première ministre, précise les modalités de mise en œuvre des mesures du plan national de relance et de résilience. Ce document de 13 pages détaille aussi les procédures de contrôle et d’audit ou encore les calendriers de demandes de paiement jusqu’en 2026.