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« Nous avons raté la constitution d'une filière française de l'éolien il y a vingt-cinq ans ; on n'a récupéré que des roulements à billes et quelques pâles. Ce qui me tient à coeur aujourd'hui c'est l'organisation d'une filière professionnelle du solaire. Il faut un marché domestique organisé, sans cela on ne saura pas vendre nos produits à l'étrange.r » C'est ce que déclare Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable, vendredi 28 mai 2010 à Roquefort (Lot-et-Garonne), à l'issue de sa visite de l'usine Fonroche énergie, un des trois plus importants fabricants français de panneaux solaires photovoltaïques. Le patron de cette entreprise, Yann Maus, interrogé par AEF, précise que le ministre a donné son accord pour la constitution d'un groupe de travail réunissant les professionnels de cette filière. « Nous proposons de créer d'ici septembre une association ou un syndicat qui réunira la dizaine d'industriels français de ce secteur. Le gros défi, c'est de parvenir à fabriquer nos cellules photovoltaïques en France », dit-il.
Le marché de l'énergie solaire aux États-Unis, dont la capacité a augmenté de 37 % en 2009 pour atteindre plus de 2 000 mégawatts, ne pourra pas réellement décoller si les autorités américaines ne font pas preuve d'une « réelle volonté politique », explique Rhone Resch, président de l'Association des industries de l'énergie solaire, à AEF mardi 4 mai 2010. Un constat partagé par plusieurs acteurs du marché américain de l'énergie solaire, qui insistent sur la mise en place rapide d'une politique énergétique globale.
Les villes de Lille et Tourcoing sont actionnaires de Solis Coop, une société coopérative qui va louer des toits dans l'agglomération pour y installer des panneaux photovoltaïques. L'objectif est de couvrir 24 000 mètres carrés en cinq ans en investissant des toitures de bâtiments publics ou privés d'une surface de 300 à 2 000 mètres carrés. Production attendue d'ici cinq ans : 2 400 kilowatt-crête, soit l'équivalent de 800 maisons individuelles. Les contrats de location passés avec les propriétaires des bâtiments auront une durée de 20 ans.
Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Île-de-France, « interpelle l'État sur le projet de pôle solaire-photovoltaïque en Île-de-France » lors de la signature du contrat de performance du pôle de compétitivité Advancity, mercredi 6 janvier 2010. Il rappelle à Daniel Canepa, préfet de la région Île-de-France et de Paris, « l'importance » qu'il attache à voir labellisée l'extension du pôle Advancity au domaine de l'énergie solaire, dans le cadre de l'appel à projets à de nouveaux pôles de compétitivité en écotechnologies (L'AEF n°292776). Il profite également de l'occasion pour renouveler sa demande de voir Advancity passer du statut de pôle « national » à celui de pôle « mondial », ce qui lui « donnerait une forte visibilité ». « Cette labellisation […] serait à la mesure du formidable potentiel que constitue l'Île-de-France dans le domaine du solaire », déclare-t-il.