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« Quoique l'université ne soit pas encore propriétaire de son patrimoine, elle exerce déjà les droits et obligations du propriétaire à l'exception du droit de disposition et d'affectation des biens. Les universités sont donc quasiment propriétaires depuis 1989 mais n'ont pas pas le droit d'aliéner ou d'accorder des droits réels sur leurs immeubles. Une modification de la loi est donc une nécessité absolue pour que les universités deviennent propriétaires de leurs immeubles avec tous les droits et devoirs afférents, et qu'elles puissent délivrer des autorisations d'occupation temporaire nécessaires dans la construction des partenariats publics privés », estime Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des dépôts, lors de son discours de clôture des Rencontres universités-entreprises, le 27 mai 2010 au Cnit-La Défense (1).
« La réhabilitation du Mirail est un enjeu politique majeur qui va être observé au niveau national et international du fait du travail architectural de Georges Candilis et de l'ampleur de la rénovation », analyse Nicolas Golovtchenko, vice-président délégué au patrimoine et à l'immobilier de l'université Toulouse-II Le Mirail, dans un entretien à AEF Habitat et Urbanisme mercredi 12 mai 2010. Selon lui, « Les enjeux de la réhabilitation du campus du Mirail croisent une dimension universitaire et une dimension urbaine. L'enjeu de cette rénovation, c'est aussi l'avenir de cette université et de sa pérennité. Son destin est lié à celui du quartier du Mirail. Une réhabilitation de l'image et des bâtiments de l'université n'aurait aucun sens si le contexte n'était pas lui aussi transformé. »
« Aujourd'hui, 19 sites sur 21 ont signé une 'convention d'ingénierie' dans le cadre de l'opération campus, 2 [sites] une 'convention partenariale de site', et aucune 'convention de réalisation' n'a encore été mise en place », indique Alain Neveu, chef du service des grands projets immobiliers au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'occasion du séminaire de l'Amue consacré au « montage et pilotage du partenariat public-privé » le 21 mai 2010 (AEF Habitat et Urbanisme n°268225). Par ailleurs, il annonce que « le cadre des dotations campus se précise » : « la dotation campus de 5 milliards d'euros sera remise à l'ANR à court terme. Le Trésor rémunérera les fonds qui y sont déposés, et les dotations en capital seront transférées à chaque porteur de projet pour la signature du premier PPP (partenariat public-privé). »
« D'ici le 18 juin 2010, il faut que nous ayons recruté l'équipe projet, complété la convention d'ingénierie, créé l'atelier campus et lancé les plus grosses études immobilière et foncière », annonce à AEF Habitat et Urbanisme, mercredi 3 mars 2010, Patrick Tondat, directeur général délégué à l'opération campus au sein du PRES (pôle de recherche et d'enseignement supérieur) Université Montpellier Sud de France (UMSF). « L'idée est de faire valider la programmation globale de l'opération campus avant la fin de l'année 2010 (1). » L'équipe « campus » devrait être composée notamment d'un architecte urbaniste chargé de l'atelier campus, d'un directeur du projet immobilier chargé de coordonner les opérations en loi MOP (maîtrise d'oeuvre privée) de la région et les opérations PPP (partenariat public privé) du PRES, d'un chef de projet PPP, d'un planificateur chargé du suivi des opérations loi MOP. Elle sera aidée par un urbaniste extérieur « de renommée nationale, voire internationale ».