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« Il ne sert à rien pour les universités de multiplier les accords de coopération mais au contraire il faut les cibler, en fonction de priorités géographiques et thématiques, et les faire vivre dans la durée. » C'est le message adressé par Patrick Hetzel aux personnels et vice-présidents des universités en charge des relations internationales, réunis les 27 et 28 mai 2010 à l'université de Poitiers pour un séminaire de la CPU consacré aux stratégies d'internationalisation. Le directeur général de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle propose aussi deux autres stratégies : créer une marque, une bannière, à l'instar de ce qu'ont pu faire ParisTech, l'université de Strasbourg ou le PRES de Lyon et construire un projet international en mobilisant toutes les équipes en interne et pas seulement les services en charge des RI (relations internationales).
« Les classements ne peuvent pas être scientifiquement neutres. Mais quoi qu'on en pense, ils existent et sont utiles. Il faut agir au lieu de se lamenter sur les résultats et être force de proposition au niveau européen », avance Jacques Legendre (UMP, Nord-Pas-de-Calais), président de la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat, en ouverture du colloque sur les classements internationaux des établissements d'enseignement supérieur, intitulé « Oublier Shanghai », et organisé le 6 mai 2010 par le Sénat (AEF n°269370).
« La phase de test du classement européen des universités a débuté en janvier 2010. Le rapport final est prévu pour mai 2011. Nous allons bientôt publier sur le site les critères du classement et la liste des 150 établissements qui vont le tester », annonce à AEF Robin van Ijperen, responsable du projet à la Commission européenne. Présent lors du colloque sur les classements internationaux organisé par le Sénat, jeudi 6 mai 2010, il précise que « si l'étude de faisabilité est un succès, le classement sera ensuite géré indépendamment et non par un gouvernement, une université ou la Commission européenne ». Le rôle de la Commission se limite au « développement du modèle », rappelle-t-il, tout en signalant qu'elle est en « négociation avec une fondation européenne ».