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« Vos projets scientifiques comme principe actif de la transformation de notre paysage de recherche » : tel est le sens du « programme d'investissements d'avenir », assure Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à la communauté scientifique, lors de la journée « investissements d'avenir : mode d'emploi », mardi le 1er juin 2010 (AEF n°267884). La ministre organisait trois ateliers pour « fournir un mode d'emploi pour candidater » et « répondre au mieux aux questions des communautés scientifiques ». Ils seront, selon elle, les « premiers bénéficiaires », « de la manière la plus directe qui soit ». 17,9 milliards d'euros des 22 milliards prévus par le grand emprunt pour l'enseignement supérieur et la recherche seront « sous forme d'appels à projets compétitifs », rappelle en préambule la ministre.
Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, organise une « réunion de travail sur les investissements d'avenir » le 1er juin 2010 après-midi dans les locaux du ministère, à Paris. Dans un courrier adressé mercredi 26 mai 2010 aux présidents et directeurs généraux des organismes de recherche et aux présidents des universités, le ministère les informe que la ministre convie à cette réunion les directeurs de laboratoires de leurs établissements. Intitulée « investissements d'avenir : mode d'emploi », cette rencontre vise à « répondre au mieux aux questions des communautés scientifiques », à travers trois ateliers thématiques ayant chacun comme objectif de « fournir un mode d'emploi pour candidater », indique le ministère. Cette réunion était initialement prévue le 25 mai à la Sorbonne (AEF n°270320 et AEF n°268411).
« Dans le cas allemand de « l'Exzellenzinitiative », il y avait trois rubriques [écoles doctorales, clusters et stratégies d'avenir]. En France, il y a un nombre de rubriques assez extraordinaire. On dit que derrière chaque niche fiscale, il y a un chien de garde. Et bien derrière chaque rubrique du grand emprunt, selon moi, il y a un groupe de pression. L'exemple allemand est un dispositif de simplicité, qui n'a pas cherché à disséquer les sommes en dotations consomptibles ou non… Si on prend le modèle allemand, on le prend totalement ! » C'est ce que déclare Patrick Fridenson, directeur d'études à l'EHESS qui a participé à la commission qui a examiné et classé les universités allemandes candidates à « l'Exzellenzinitiative » entre 2005 et 2006. Il s'exprimait à l'occasion d'une conférence plénière ayant pour thème « Grand emprunt : Les conditions sont-elles réunies pour que le grand emprunt dynamise l'enseignement supérieur et la recherche ? Peut-il y avoir de l'excellence partout ? », organisée par AEF lors des Rencontres Universités Entreprises 2010, au Cnit-La Défense, le 26 mai 2010.
« Après le temps des réformes des structures, voici venu le temps des projets », déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche à l'occasion de l'ouverture des RUE (rencontres universités entreprises) 2010, mercredi 25 mai 2010. La ministre espère que 2010 sera l'an zéro d'un nouvel âge d'or pour l'enseignement supérieur et la recherche. Elle affirme que les conditions sont toutes réunies pour réussir : « partout les chercheurs s'inspirent des investissements d'avenir, partout des projets fleurissent », se réjouit Valérie Pécresse. Rappelant que 22 milliards d'euros sur les 35 du « grand emprunt » seront consacrés à l'enseignement supérieur et la recherche, la ministre déclare que « nul n'investit une somme aussi considérable dans un seul domaine sans avoir la certitude de transformer ainsi radicalement nos perspectives d'avenir ». Et cette certitude, poursuit-elle, « se nourrit non seulement de la reconnaissance de la vitalité et du dynamisme de notre science, mais aussi de la conscience claire et distincte des progrès que la recherche rend désormais possibles ».
« Nous avons travaillé sur les règles des appels à projets. Il y a une vraie mobilisation des acteurs institutionnels », déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, interrogée par AEF, jeudi 20 mai 2010, à l'issue d'une « journée marathon » sur le grand emprunt. Elle a reçu des représentants des pôles de compétitivité, des PRES, de la Cdefi et de la CGE, des RTRA et des CTRS, et enfin de la CPU. Elle annonce à cette occasion que la journée d'information sur le grand emprunt à destination de la communauté universitaire et scientifique prévue initialement le 25 mai 2010 à la Sorbonne (AEF n°270320 ) aura finalement lieu le 1er juin, une date « plus proche du lancement des premiers appels à projets » autour de mi-juin, précise-t-elle (AEF n°268658). À propos du calendrier, elle affirme : « Nous espérons pouvoir lancer tous les appels d'offres d'ici l'été [excepté celui des initiatives d'excellence] pour permettre aux chercheurs de travailler sur leurs projets pendant la période estivale, une période plus calme. »
Le premier appel à projets dans le cadre du programme santé biotech « sera publié dans une dizaine de jours avec un dépôt des projets prévus pour fin juillet » et « un octroi des crédits aux laboratoires cet automne », indique à AEF Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans le cadre d'un déplacement à Munich (Allemagne), mardi 18 mai 2010. La ministre visitait la TUM (Université technique de Munich), l'une des deux universités labellisées « stratégie d'avenir » avec la LMU (Ludwig-Maximilians-Universität). Elle était accompagnée d'une délégation d'une vingtaine de responsables d'établissements d'enseignement supérieur.
Réuni sous la présidence de François Fillon, Premier ministre, le comité interministériel sur les investissements d'avenir valide les dix premières conventions entre l'État et les opérateurs chargés de « mettre en oeuvre la sélection des projets et d'en assurer le suivi », lundi 3 mai 2010. « Ces dix conventions représentent un investissement de 6,85 milliards d'euros, sur les 35 milliards du programme », indique François Fillon, précisant qu' « elles généreront un total de 16 milliards de financements grâce à la mobilisation de financements complémentaires issus notamment du secteur privé ». Le Premier ministre annonce que ces dix conventions « seront transmises dès ce soir aux commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat », qui pourront émettre un avis avant leur signature (AEF n°275702). Les premiers appels à projets découlant de ces conventions « seront lancés en juin » et « toutes les autres conventions, une quarantaine au total, devraient être signées à l'été, à l'issue d'un nouveau comité interministériel », ajoute François Fillon.