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« Plus les entreprises innovent, mieux elles réussissent à l'exportation » : c'est le premier enseignement d'une étude sur « le lien innovation-exportation, l'expérience d'Oséo et Ubifrance (1) », réalisée auprès de clients communs aux deux organismes et publiée en avril 2010. Autre tendance clé : « Les plus jeunes entreprises se créent sur un marché de niche, d'emblée à l'international, comme par exemple, dans le secteur des TIC. » En octobre 2008, Oséo et Ubifrance « ont signé un accord de partenariat pour favoriser le développement des PME, particulièrement des PME innovantes, à l'international », et cette étude en est le prolongement. Oséo et Ubifrance développent une action de soutien aux entreprises exportatrices, venant ainsi appuyer l'objectif des pouvoirs publics d' « atteindre le chiffre de 10 000 nouvelles entreprises portées à l'international d'ici 2012 ».
Michel Cosnard et François Drouin, respectivement PDG de l'Inria et d'Oséo, signent « un accord de partenariat d'une durée de trois ans dans le domaine des Stic et du logiciel », mardi 4 mai 2010. « Accompagner le développement des PME innovantes dans notre domaine est une priorité de notre politique de transfert, notamment en partenariat avec les pôles de compétitivité. En nous associant avec Oséo, nous sommes convaincus que nous pourrons renforcer les opportunités de transfert de la recherche publique vers les PME innovantes dans notre domaine », affirme Michel Cosnard. Quant à François Drouin, il estime que « la France excelle dans le domaine de la R&D et qu'elle doit s'efforcer à ce que davantage d'idées trouvent leur marché et contribuent ainsi à la compétitivité du pays ». « C'est l'une des priorités d'Oséo : faire le lien entre la R&D et les PME innovantes et c'est pourquoi nous avons décidé de renforcer les liens naturels qui existent entre l'Inria et Oséo », ajoute-t-il.
« Nous avons financé 283 projets dans le secteur pharma-biotech pour 91 millions d'euros », indique Laure Reinhart, directrice générale déléguée d'Oséo en charge de l'innovation, lors d'un colloque sur le financement des sociétés de biotechnologies du secteur de la santé, organisé par Oséo en partenariat avec France Biotech, jeudi 15 avril 2010. « D'une part, le secteur des biotechnologies est atypique car il constitue un défi sociétal majeur qui nécessite une collaboration étroite entre les petites et les grandes entreprises. D'autre part, c'est un domaine qui mobilise des fonds publics-privés de façon massive, avec un 'business model' [modèle économique] qui s'établit sur une longue durée », souligne Laure Reinhart. De son côté, André Choulika, président de France Biotech (association française des entreprises de biotechnologies), rappelle que « l'innovation est un des seuls moyens de garantir une croissance durable pour la France » et suppose que « 2010 sera une année où le financement destiné aux biotechnologies repartira ».