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La prescription en DCI (dénomination commune internationale), c'est-à-dire en nom de molécule plutôt qu'en nom de marque, est le fait de 12 % seulement des prescriptions de médicaments en France (contre 40 % en Allemagne) alors que les médecins sont autorisés à prescrire en DCI depuis 2002. Les participants à une table-ronde organisée mardi 1er juin 2010 par la MGFI sont tombés d'accord pour estimer que la puissance publique a un rôle majeur à jouer pour pousser au développement de la prescription en DCI. Ils ont listé les obstacles concrets à la généralisation de cette pratique : l'une d'entre elles étant l'inadaptation des logiciels de prescription dont sont équipés les postes de travail des médecins libéraux dans leurs cabinets. Le professeur Alain Astier, responsable du département de pharmacie et toxicologie du CHU Henri Mondor à Créteil (AP-HP), a également pointé le rôle essentiel de la formation, estimant que « le message en faveur de la prescription en DCI doit être fortement enseigné au cours des études ».
L'autorité de la concurrence annonce, mardi 18 mai 2010, qu'elle ne prendra pas de « mesures d'urgence » à l'encontre du laboratoire français Sanofi-Aventis, « faute d'une atteinte grave et immédiate » à un des intérêts protégés par le Code de commerce. En revanche, elle entend « poursuivre l'instruction sur les différentes pratiques reprochées » à ce laboratoire par le génériqueur Teva Santé relatives au Plavix ®. Cet antiagrégant plaquettaire préventif, prescrit essentiellement par des médecins de ville, généralistes (86 %) et cardiologues (7,8 %), est le quatrième médicament le plus vendu au monde. En France, il concerne un million de patients et représentait, en 2008, le premier poste de remboursement de médicaments pour l'assurance maladie (plus de 12 millions de boîtes vendues). Plavix ® a été lancé en 1998 et en 2008 et la quasi-totalité des brevets sur ce médicament sont tombés dans le domaine public. Depuis, une quinzaine de laboratoires, dont Teva Santé et Sanofi-Aventis, ont lancé leurs génériques en 2009.
Plus de la moitié des médicaments similaires ont un prix plus élevé que celui du référent de la classe thérapeutique, indique l'Irdes qui a analysé l'écart de prix de 663 médicaments similaires, répartis en 31 classes thérapeutiques, entre le premier médicament commercialisé dans une classe thérapeutique, dit médicament « référent » et les suivants, dits médicaments similaires. Les résultats de cette comparaison ont été publiés, en février 2010, dans une étude intitulée : « comment expliquer l'écart de prix entre médicaments d'une même classe thérapeutique ? » Elle montre que l'ASMR n'est pas le principal critère déterminant le prix relatif d'un similaire par rapport au référent de sa classe thérapeutique. C'est la classe thérapeutique elle-même qui l'est.
« Grâce à l'introduction du générique, la croissance de l'enveloppe de prix des médicaments est proche de zéro », s'est félicité François Lhoste, médecin et professeur à la Faculté de médecine de l'université Paris Descartes, à l'occasion de la journée d'information nationale de la FNMI, jeudi 11 mars 2010, dont un des débats a porté sur le prix du médicament. Il a ainsi expliqué que les économies générées grâce au développement des médicaments génériques compensait l'introduction de médicaments innovants et souvent très coûteux. « Mais l'innovation pharmaceutique n'est possible que si le payeur n'est pas épuisé », a nuancé Francis Mergelin, maître de conférence en droit et économie de la santé à l'Université Paris Descarte. Auteur d'analyses internationales, en particulier aux États-Unis, il y a constaté que « des tensions nouvelles émergent », car selon lui « les producteurs » de médicaments « s'interrogent sur la capacité des payeurs », dans un pays où les dépenses de santé ne cessent d'augmenter, atteignant en 2009 17,3 % du PIB et où 30 millions de personnes n'ont pas de couverture santé.
Le Leem « se réjouit du dialogue entamé avec l'Uncam » même si les deux structures « n'en sont pas encore au stade du conventionnement » souhaité par Christian Lajoux, président de l'organisation professionnelle lors de ses vœux à la presse, jeudi 21 janvier 2010. Il espère que l'année qui débute permette au Leem de ne pas cantonner sa politique conventionnelle « aux seuls accords avec le CEPS ». Il envisage notamment que des travaux de conventionnement puissent être menés entre le Leem et l'Uncam sur les questions de formation et de prévention, de bon usage du médicament et des logiciels d'aide à la prescription…
Les députés ont poursuivi dans la nuit du jeudi 29 octobre 2009 au vendredi 30 octobre 2009, l'examen de la quatrième partie du PLFSS 2010 consacrée aux dispositions relatives aux dépenses d'assurance maladie. Certaines mesures votées concernent notamment le développement des génériques. Les députés ont notamment voté deux amendement identiques visant à « établir le principe suivant lequel à efficacité thérapeutique équivalente et sauf nécessité particulière tenant au patient, les médecins doivent prescrire de préférence dans le répertoire des génériques ». Yves Bur (UMP, Bas-Rhin), auteur de l'un de ces amendements, a ainsi assuré que par rapport à d'autres pays, le répertoire des génériques était « très limité » et que le volume des génériques prescrits était en France « largement inférieur » : « à l'étranger, la majorité des médicaments prescrits sont des génériques ».
Améliorer l'accès aux thérapeutiques innovantes, développer les outils liés à l'épidémiologie, inciter l'activité de fabrication de spécialités pharmaceutiques génériques en France, telles sont trois des onze orientations adoptées ce lundi 26 octobre 2009 lors de la quatrième réunion du CSIS (Conseil stratégique des industries de santé) présidée par le président de la République. L'objectif est de faire en sorte que la France « conserve une industrie de santé puissante et accueille davantage d'investissements des groupes industriels dans le domaine de la recherche et développement et de la production », précise l'Élysée dans un communiqué diffusé en fin de journée. Une table-ronde s'était déroulée depuis le matin en présence des principaux industriels de santé français et étrangers et de quatre ministres à savoir Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et des Sports, et Christian Estrosi, ministre auprès du ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, chargé de l'Industrie.