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La publication d'une circulaire interministérielle détaillant la feuille de route des GIR (groupes d'intervention régionaux) permet à ces structures créées en 2002 de « se faire connaître et reconnaître », se réjouit le commissaire Lucas Philippe. Le coordonnateur national des GIR depuis 2008 tire le bilan de ses structures chargées de lutter contre l'économie souterraine en rassemblant policiers, gendarmes, douaniers et agents du fisc. « Tout le monde a compris que les GIR constituent une force montante », estime-t-il. Il observe qu'au cours des huit années écoulées, « les GIR ont connu un glissement de leur champ d'intervention. De groupes de coordination opérationnelle, ils sont devenus des groupes d'appui patrimoniaux ». Peu favorable à la création d'un service ou d'une direction dédiée au GIR au sein du ministère de l'Intérieur, Lucas Philippe affirme que les GIR « ont trouvé leur place dans le dispositif de sécurité intérieure ».
« Nous devons poursuivre le recentrage de vos activités, améliorer votre gouvernance, mais aussi davantage valoriser vos actions », déclare Brice Hortefeux, aux chefs des GIR (groupes d'intervention régionaux), réunis au ministère de l'Intérieur, mardi 27 avril 2010. Le ministre indique avoir signé le 2 mars dernier une circulaire interministérielle qui « dresse la feuille de route des améliorations à apporter au dispositif des GIR », créés en 2002 afin de réunir des personnels des services concernés par la lutte contre l'économie souterraine et la délinquance organisée (police, gendarmerie, douanes…). Selon ce document intitulé « nouvelle étape dans l'action des groupes d'intervention régionaux » et qu'AEF Sécurité globale s'est procuré (1), l'impact des GIR dans la lutte contre la criminalité « est avéré » mais « il importe de leur donner une nouvelle impulsion, notamment en matière de lutte contre les stupéfiants ».