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« Je ne pense pas que le processus puisse aboutir à des objectifs de réduction adaptés dans la prochaine décennie », déclare Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Ccnucc (convention cadre des Nations unie sur les changements climatiques), lors d'un atelier presse organisé à Bonn, où se déroulent les négociations internationales sur le climat depuis le 31 mai et jusqu'au 11 juin. Il ajoute : « En revanche, tous les pays industrialisés se sont déclarés en faveur d'un objectif de réduction des gaz à effet de serre de 50 % d'ici 2050. Cet objectif est adéquat. Sur le long terme, la situation me semble sous contrôle. » Yvo de Boer quittera ses fonctions le 1er juillet pour rejoindre le cabinet de conseils KPMG. Il sera remplacé par la Costaricaine Christiana Figueres (L'AEF n°268778).
« Vingt-cinq États membres et la Commission européenne ont intégré leurs promesses respectives dans leurs procédures budgétaires internes. Les promesses confirmées s'élèvent à ce jour à 2,39 milliards d'euros pour 2010 et 7,55 milliards d'euros pour la période 2010-2012, ce qui confirme que l'UE va respecter ses engagements », indique un pré-rapport de l'Union européenne, présenté jeudi 3 juin 2010 à Bonn (Allemagne), où se déroulent les négociations sur le climat dans le cadre de la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques) (L'AEF n°267749). Ce document porte sur l'état des lieux des promesses de l'UE dans le cadre du fonds de financement rapide (« fast start »)promis à Copenhague pour la lutte contre les changements climatiques dans les pays en développement. Ce fonds doit s'élever à 30 milliards de dollars au niveau mondial pour les années 2010, 2011 et 2012.
« Ces deux semaines doivent montrer au monde que le processus de négociations va quelque part », déclare Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques), lors d'une conférence de presse à Bonn (Allemagne), lundi 31 mai 2010. Il s'exprime à l'occasion d'une session de négociations climatiques qui doit se poursuivre jusqu'au 11 juin, afin de préparer la conférence de Cancun (Mexique) de décembre. « Depuis Copenhague, les gouvernements n'ont pas cessé de dire qu'ils veulent des progrès. Maintenant, ils doivent le montrer », poursuit le principal négociateur sur les changements climatiques.
« En 2010, les pays riches doivent accepter que les financements 'climat' soient nouveaux et viennent s'ajouter aux engagements déjà pris sur l'APD (aide au développement). Il faut également cesser de présenter d'anciennes promesses de financement comme s'il s'agissait de nouveaux fonds disponibles pour le climat. » C'est ce que déclare Oxfam international, à l'occasion de la publication d'un rapport intitulé « Les questions à 100 milliards de dollars », lundi 31 mai 2010. Dans le cadre de l'accord de Copenhague, les pays développés se sont engagés à financer les projets climat des pays en développement à hauteur de 30 milliards de dollars sur la période 2010-2012, et d'atteindre environ 100 milliards d'euros annuels à l'horizon 2020, et ce, grâce à des « ressources nouvelles et additionnelles ».
Sept pays donateurs (Norvège, France, Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis, Australie, Japon) se sont engagés à verser quatre milliards de dollars en faveur d'un fonds de financement rapide pour les forêts, destiné à financer des programmes de lutte contre la déforestation. Cet engagement a été pris à l'issue de la conférence d'Oslo sur le climat et les forêts, organisée conjointement par la France et la Norvège, jeudi 27 mai 2010. Le ministère français du Développement durable avance le chiffre de « cinq milliards de dollars », mais le ministère norvégien de l'Environnement, contacté par AEF, tout comme Greenpeace international, confirment le chiffre de « 25 milliards de couronnes norvégiennes », soit environ quatre milliards de dollars. La conférence d'Oslo, qui concrétise les projets lancés à la conférence de Paris en mars dernier, a réuni une cinquantaine de chefs d'États, de gouvernements, de ministres et de représentants du Pnue (Programme des Nations unies pour l'Environnement), du Pnud (programme des Nations unies pour le développement) et de la Commission européenne.