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L'appel à la grève lancé mardi 8 juin 2010 au sein de Pôle emploi à l'appel de quatre organisations syndicales (SNU-FSU, CGT, SUD et Snap) a été suivi par 25 % des personnels de Pôle emploi, soit environ 10 000 agents, indique le SNU-FSU, premier syndicat de l'opérateur dans un communiqué. La direction générale de Pôle emploi comptabilise de son côté 18,76 % de grévistes, avec des pics à près de 30 % dans certaines régions. Pour les syndicats, qui réclament des effectifs supplémentaires et dénoncent la « précarisation » des salariés de Pôle emploi, cette mobilisation est un « avertissement fort au gouvernement, en particulier au secrétaire d'État Laurent Wauquiez, qui envisage de réduire les effectifs à compter de 2011 ». Au total, 80 sites ont été fermés sur tout le territoire.
« Compte tenu du maintien d'un flux élevé d'adhésion aux dispositifs CRP et CTP, j'ai décidé de pérenniser une partie des emplois qui sont affectés à ces dispositifs. Aussi, 400 agents en CDD pourront se voir proposer, après évaluation individuelle, une pérennisation de leur contrat dès lors qu'ils auront atteint 12 mois de contrat au 31 mai 2010 ou au-delà de cette date. » C'est ce qu'écrit Christian Charpy, directeur général de Pôle emploi, dans un courrier envoyé aux organisations syndicales de l'opérateur le lundi 31 mai 2010. Il répond à la lettre commune du 21 avril envoyée par l'ensemble des syndicats de Pôle emploi (CGT, SNU-FSU, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, Snap, Unsa et SUD), dénonçant un « manque flagrant d'effectif titulaire » (AEF n°270536 ).
Quatre organisations syndicales de Pôle emploi, SNU-FSU, CGT, SUD et Snap, appellent les personnels de l'opérateur à une grève nationale le mardi 8 juin 2010, pour protester contre le manque d'effectifs et la dégradation des conditions de travail. Par cette grève reconductible, l'intersyndicale entend fédérer les différentes mobilisations qui ont eu lieu dans les agences régionales de Pôle emploi ces derniers mois, des mouvements de grève principalement axés sur la dénonciation du manque de moyens humains accordés à l'opérateur pour remplir ses missions. Le SNU, la CGT, SUD et l'Unsa réclament une augmentation « substantielle » des personnels en CDI à Pôle emploi et dénoncent « le recours massif aux CDD et autres emplois précaires, sur des postes et activités qui sont en réalité pérennes ».
« J'ai évidemment été tenté de mettre la fusion entre parenthèses, mais je ne l'ai pas fait », déclare Christian Charpy, directeur général de Pôle emploi, lors de son audition devant la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, mardi 18 mai 2010. Le directeur général indique qu'il a « préféré avancer » face aux difficultés rencontrées par l'opérateur du service public de l'emploi au cours de sa première année d'existence, en 2009. « Je ne regrette donc pas la création de Pôle emploi, même au plus fort de la crise », souligne-t-il. « Je craignais que nous ne puissions passer la rentrée 2009, période durant laquelle nous savions que nous enregistrerions 30, 40, voire 50 % d'inscriptions supplémentaires [à Pôle emploi] (…). Le dispositif adopté, avec trois priorités - inscrire, indemniser et commencer l'accompagnement - a permis de passer ce cap difficile. »
L'ensemble des organisations syndicales de Pôle emploi (CGT, SNU-FSU, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, Snap, Unsa et SUD) réunies en intersyndicale mercredi 21 avril 2010, demandent « qu'il soit mis un terme à la précarité chronique » régnant au sein de Pôle emploi, dans un courrier commun adressé à la direction générale de l'opérateur. L'intersyndicale y réclame la « titularisation de l'ensemble des CDD (contrats à durée déterminée) en cours dans l'ensemble des établissements de Pôle emploi » et dénonce un « manque flagrant d'effectif titulaire ». « La gestion de la situation par vagues successives de CDD est insupportable en termes d'organisation du travail » et « génère régulièrement dans l'ensemble des services des périodes de sous effectif encore plus criantes qu'à l'ordinaire », estiment les organisations syndicales.
L'appel à la grève de 24 heures initiée au sein de Pôle emploi par sept organisations syndicales, ce mardi 20 octobre 2009, a été suivi par plus de 40 % du personnel, et 322 sites sont fermés, se félicitent l'Unsa et le SNU dans deux communiqués distincts. La direction générale de l'opérateur fait état, pour sa part, de 34,5 % de grévistes. Pour les syndicats, cette « forte mobilisation » qui touche presque trois fois plus de salariés que lors du précédent mouvement de grève le 18 juin dernier, « traduit l'ampleur du mal-être vécu aujourd'hui par les agents ». Le personnel « dit stop à la casse dans Pôle emploi, la fusion [ANPE-Assédic] peut et doit se faire avec les agents et pas contre eux », souligne l'Unsa.