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« Les administrateurs doivent être capables d'intégrer le facteur humain dans leur réflexion. » Telle est l'une des dix recommandations émises par l'IFA (Institut français des administrateurs), dans son étude « Le conseil et l'actif humain de l'entreprise », publiée mardi 8 juin 2010. « Plusieurs personnalités rencontrées ont insisté sur cette nécessaire prise en compte, en soulignant que les conseils parlent beaucoup des comptes, un peu des clients et peu des aspects humains, alors que le personnel devrait être un sujet important des conseils » d'administration ou de surveillance, indique le rapport.
« Réconcilier les objectifs des différents acteurs de l'entreprise. » Tel est l'objectif du rapport du CAS (Centre d'analyse stratégique), intitulé : « Améliorer la gouvernance d'entreprise et la participation des salariés », remis mardi 1er juin 2010 à Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique. Le rapport, dont l'auteur est l'économiste Salima Benhamou, (département Travail, emploi, formation du CAS), vise une nouvelle approche « intégrée » de la gouvernance d'entreprise : « il est possible de dépasser la confrontation traditionnelle entre droits des salariés et exigence de performance, en développant une approche volontairement axée sur l'objectif de performance économique de l'entreprise ». Pour cela, il convient d'articuler « les formes de participation [qui] sont diverses et inégalement développées en France » : la participation aux résultats de l'entreprise, l'information et la consultation des salariés, la participation à la décision stratégique. Le rapport du CAS propose douze pistes de réformes pour rechercher la complémentarité des dispositifs et converger vers un intérêt commun.
Onze administrateurs salariés CFDT de grandes entreprises (Areva, GDF-Suez, Thales, Air France, Renault, RTE) appellent l'ensemble des administrateurs salariés à « poursuivre leurs efforts pour faire changer le fonctionnement des conseils d'administration, pour s'affranchir de la dictature du court terme financier, et pour mettre le développement durable au cœur des préoccupations », dans un communiqué publié jeudi 11 février 2010. Ils proposent notamment « d'introduire des critères de détermination de la rémunération des dirigeants qui prennent en compte la responsabilité sociale, sociétale et environnementale de l'entreprise », et non uniquement des « critères financiers ».
La proposition de loi UMP « relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d'administration et de surveillance et à l'égalité professionnelle », adoptée en première lecture à l'Assemblée nationale le 20 janvier 2010, « n'est qu'une étape, il faut continuer le débat ». C'est ce que déclare Jean-François Copé, président du groupe des députés UMP, lors d'un colloque organisé par celui-ci à l'Assemblée nationale, jeudi 28 janvier 2010.
Un sondage réalisé voici deux mois par TNS Sofres pour le compte du cabinet Altedia laisse apparaître une forte dégradation de l'image de l'entreprise aux yeux des Français. Cette image dégradée concerne principalement la grande entreprise et se trouve partagée par toutes les catégories de salariés, y compris les cadres. Parmi les motifs de ressentiment figurent en bonne place le poids des intérêts financiers et les rémunérations jugées excessives des hauts dirigeants (AEF n°280805). Les personnes interrogées sont nombreuses à affirmer qu'elles n'hésiteraient pas, s'il le fallait, à recourir à la force contre leur entreprise. « Les syndicats bénéficiant de leur côté d'une cote de confiance très réduite, il en résulte le risque d'actions plus ou moins désordonnées susceptibles à tout moment d'échapper à l'influence des négociateurs dûment mandatés », souligne Hubert Landier dans son analyse pour AEF. « La voie se trouve ainsi ouverte à une radicalisation des rapports sociaux. »
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :