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« Les programmes de bénévolat des salariés » et « la création d'un lieu de travail qui privilégie la diversité et offre des possibilités d'évolution aux 78 000 salariés de l'entreprise à travers le monde. » Telles sont deux des activités détaillées par Alcatel-Lucent, dans son rapport développement durable 2009, rendu public mardi 8 juin 2010. Ce rapport vise à « expliquer ce que fait l'entreprise pour agir de façon responsable et citoyenne ». Le groupe indique aussi qu'il a renouvelé son code de bonne conduite, qui décrit les comportements et les valeurs que les salariés sont tenus d'adopter entre eux et à l'égard de toutes les parties prenantes (clients, fournisseurs, partenaires commerciaux, concurrents). 92 % des salariés y ont adhéré.
« Pour qu'une politique de développement durable fonctionne, elle doit être intégrée dans la feuille de route des salariés, et pas seulement dans celle de la direction générale », indique à AEF la direction du développement durable de La Poste. Or, « les actions de sensibilisation et de formation étaient déjà en place ; il fallait donc trouver un nouveau moyen d'action ». Pour définir les moyens d'associer les salariés à la stratégie de développement durable de l'entreprise, un groupe de travail réunissant les directions des ressources humaines et du développement durable a donc été mis en place il y a 18 mois. Des indicateurs de développement durable ont ainsi été définis, dont certains ont été intégrés aux critères de performance retenus pour le calcul de l'intéressement 2009 des salariés de La Poste.
« Comment redémarrer l'ascenseur social ? Pourquoi les Français s'estiment-ils perdants de la mondialisation ? Croissance : stop ou encore ? » Tels sont les trois thèmes choisis par le conseil scientifique de la nouvelle fondation Croissance Responsable comme sujets de réflexion en 2010, lors de sa première réunion, mardi 13 avril 2010, à l'Institut de France. « L'économie de marché est un sujet d'incompréhension pour les Français », remarque Christian Poyau, président des fondateurs de Croissance Responsable, et par ailleurs PDG de la SSII Micropole-Univers. « Cette fondation a pour but de réfléchir ensemble à l'économie et à communiquer ces travaux au plus grand nombre. Face au pessimisme ambiant, il est important de passer le message que des gens d'horizons différents réfléchissent à des solutions. » Ainsi, la fondation est composée de trois collèges : le collège des entrepreneurs, celui des grandes entreprises, et celui des représentants de la société civile. En outre, trois membres de l'Institut de France participeront aux travaux.
L'Orse (Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises) lance un site web franco-anglais sur le reporting RSE à destination des entreprises (www.reportingrse.org). L'outil se veut « pédagogique » : il s'agit d'aider les entreprises à « satisfaire leurs obligations légales » et à « formaliser leur stratégie de développement durable ». Mais il s'adresse également aux parties prenantes (fournisseurs, consommateurs, clients, ONG, agences de notation, etc.). Le lancement d'un portail d'information sur la RSE constituait l'un des engagements des conclusions du Grenelle de l'environnement.
« En moins de dix ans, la communication des entreprises européennes sur leur responsabilité sociale s'est étendue de façon spectaculaire », constate l'agence de notation Vigeo, dans une étude rendue publique fin janvier 2010. « Toutes entendent affirmer sinon leur contribution active, du moins leur attachement au développement durable » et à leur responsabilité sociale. Mais « en fonction des sujets, la disponibilité des indicateurs relatifs à leurs objectifs et à leurs pratiques de responsabilité sociale varie du simple au double ». Ainsi, « les sujets qui recueillent l'information la plus limitée concernent les droits fondamentaux des salariés et leurs conditions de travail ».
Reporting, conception et collecte des indicateurs pour le rapport développement durable, veille réglementaire et technique, objectifs DD à atteindre : telles sont les principales missions que déclarent exercer les directeurs de développement durable, selon le « deuxième baromètre de la fonction DD dans les entreprises du SBF 120 ». Présentée mardi 19 janvier 2010, cette étude a été réalisée par le master 2 « Management de la RSE » de l'IAE (Institut d'administration des entreprises) Gustave Eiffel-Paris-XII et Adecco, en partenariat avec le C3D (Collège des directeurs de développement durable) et la Fédération nationale des Caisses d'épargne. L'élaboration de la stratégie de l'entreprise est la dernière mission citée par les répondants.
« La financiarisation des économies s'est traduite, depuis le début des années 1990, par une prise de pouvoir des apporteurs de capitaux sur la direction générale des grandes entreprises cotées », rappelle Hubert Landier dans son analyse pour AEF. « Celle-ci se trouve désormais conduite à répondre à des exigences élevées en matière de retour sur investissement et de rentabilité à court terme. Le siège des P-DG est devenu instable, l'absence de résultats jugés suffisants par le conseil d'administration conduisant à leur destitution, parfois sans ménagement, quoique souvent grassement indemnisée. »