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Le bureau national de la CFDT a élu hier soir, jeudi 10 juin 2010, la nouvelle commission exécutive confédérale, ainsi que les différentes attributions des six secrétaires nationaux. La commission exécutive de la CFDT est son instance de direction quotidienne, composée de 12 membres au maximum. Depuis 2006, son effectif a été fixé à 9. Au sein de la commission exécutive, Véronique Descacq est élue secrétaire nationale, chargée de la « coordination des politiques de protection sociale », responsable de la « politique de santé, de la famille et de la dépendance ». Elle est également responsable de la « politique économique », des « relations avec les experts et les chercheurs » et de la « politique éditoriale de tous les titres CFDT ». Jean-Louis Malys, chargé des retraites, conserve ce dossier. Il est également chargé de la « politique organisationnelle », de la « politique de l'immigration », de la « lutte contre les discriminations » et de la « lutte contre le racisme ». En interne, il est responsable des « systèmes d'information ». Enfin, Patrick Pierron est élu secrétaire national « responsable de la politique en matière d'organisation et de vie au travail, du temps de travail, de la santé au travail et du handicap ». Il est également chargé de la « politique du développement durable », des « politiques industrielles », de la recherche, et de la « coordination en matière de RSE ».
Les délégués réunis au 47e congrès confédéral de la CFDT ont élu le nouveau bureau national de l'organisation, jeudi 10 juin 2010. Le secrétaire général sortant, François Chérèque, est réélu avec 95,32 % des suffrages exprimés au sein de ce bureau confédéral réunissant 38 élus présentés par le bureau national sortant, par les fédérations, par les unions régionales et par l'union confédérale des ingénieurs et cadres. Le nouveau bureau doit se réunir dans la soirée pour élire la nouvelle commission exécutive confédérale. Sauf surprise, la future commission et les compétences des secrétaires nationaux devraient être celles proposées par l'ancien exécutif confédéral (AEF n°268679). Questionné sur sa volonté de terminer ou non son troisième mandat, évoquant le positionnement des congressistes sur les retraites (AEF n°266848), François Chérèque déclare qu' « avec de tels résultats, cela ne donne pas envie de fuir ». Voici la liste des membres du nouveau bureau national de la CFDT.
Les militants de la CFDT, réunis pour leur 47e congrès à Tours (Indre-et-Loire) du 7 au 11 juin 2010, ont approuvé aujourd'hui, jeudi 10 juin, le projet de résolution de l'organisation syndicale portant sur la réforme « en profondeur » du système de retraite. Il ouvre la voie à une possible augmentation de la durée de cotisation à la condition « d'un partage des gains d'espérance de vie » et d'une « possibilité de choix renforcée » donnée aux salariés dans la construction de leur retraite. De même, ils ont approuvé la partie du texte qui, a souligné Jean-Louis Malys, en charge des retraites à la CFDT, appelle « prudemment » à « réfléchir aux conditions d'unification des régimes des salariés des secteurs public et privé ». Après un discours d'ouverture du secrétaire général, François Chérèque, avertissant que la CFDT n'accepterait pas « la remise en cause des 60 ans », le syndicat laisse donc la porte ouverte à un allongement de la durée de cotisation.
Le secrétaire général de la CFDT a ouvert le congrès confédéral de son organisation, ce lundi 7 juin 2010 à Tours, par un discours sans concession sur le chapitre des retraites. Se présentant comme le dirigeant d'une centrale syndicale « inventive et audacieuse dans ses propositions, courageuse et lucide sur les défis que doit affronter le syndicalisme », François Chérèque a souligné le contexte particulier de ce 47e congrès sur fond de « crise colossale », « d'enjeux climatiques » qui pèsent sur « l'avenir de la planète » et d' « égoïsmes nationaux » persistants en Europe. Pointant les nombreuses déceptions enregistrées par son syndicat, tant du fait de la droite au pouvoir que d'une opposition sans propositions alternatives, le secrétaire général de la CFDT a concentré le tir en fin de discours d'ouverture sur la question des retraites, chapitre, il l'a dit, sur lequel la CFDT se sait très attendue par les pouvoirs publics. « Ce que pense la CFDT intéresse. Nous allons débattre avec la liberté qui caractérise nos échanges. Nous allons décider ensemble de ce que nous voulons pour les salariés et en particulier sur la réforme des retraites ».