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La DGOS (direction générale de l'offre de soins) du ministère de la Santé et des Sports retient 198 projets sur un total de 526 dossiers déposés dans le cadre de son appel à projets du PHRC (programme hospitalier de recherche clinique) pour l'année 2010, annonce le ministère le 31 mai 2010. Sélectionnés par le comité national de la recherche clinique, présidé par le professeur Loïc Guillevin et co-présidé par les professeurs Dominique Franco et Elisabeth Tournier-Lasserve, les projets retenus « seront financés sur 36 mois, pour un montant global de plus de 61 millions d'euros en crédits d'assurance maladie délégués de la DGOS aux établissements promoteurs des projets », indique le ministère.
Pour Christian Bréchot, vice-président en charge des affaires médicales et scientifiques de l'Institut Mérieux, « aujourd'hui les conditions ne sont pas remplies pour faciliter la valorisation en France », car les directions des organismes nationaux et des groupes industriels continuent de « surveiller la part globale de propriété industrielle qui leur revient ». S'exprimant lors du forum APinnov du transfert de technologie de l'AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris), jeudi 3 juin 2010 à Paris (AEF n°267346), l'ancien directeur général de l'Inserm estime que « les chercheurs ne veulent pas que les industriels aient le pouvoir dans un projet par peur de perdre toute liberté d'action, tandis que les industriels ne veulent surtout pas voir les académiques prendre le pouvoir d'un projet par peur qu'ils ne partent ensuite dans toutes les directions ». L'antagonisme n'est du reste pas franco-français : « Et encore, les discussions que l'on a avec Inserm Transfert sont d'une rare douceur à côté de celles que l'on a en ce moment avec une université américaine ! », ajoute Christian Bréchot, qui reconnaît néanmoins que « c'est inhérent à la question même de la propriété industrielle ».
Annie Podeur, directrice de la Dhos (Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins), a fait part, hier lundi 7 avril 2008, de son souhait de voir croître dans les années à venir la "part variable" et contractuelle du financement des Merri (missions d'enseignement, de recherche, de recours et d'innovation), assurée par les 29 CHU (Centres hospitaliers et universitaires) et 4 CHR (centres hospitaliers régionaux). Inaugurant la deuxième "journée d'information des DRCI (délégations à la recherche clinique et à l'innovation) des CHU" dans les locaux du ministère de la Santé à Paris, elle précise que la "sous-enveloppe Merri" pesait cette année "près de deux milliards d'euros", soit un cinquième du montant de l'enveloppe destinée aux Migac (missions d'intérêt général et aide à la contractualisation).