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« Le département d'économie d'Harvard a un 'indice h' de 26, Berkeley de 21, Yale de 17. Si on prend l'ensemble des enseignants-chercheurs en économie-gestion exerçant en France, on arrive à un 'h' de 22. L'une des conclusions principales que nous tirons de notre étude [basée sur l'indice h de Hirsch], c'est qu'il faut arrêter de vouloir construire un MIT ou un Harvard français : c'est un objectif inatteignable ! », explique Jean-Michel Courtault, enseignant-chercheur à l'université Paris-XIII et coauteur d'une étude intitulée « De la réputation scientifique et de sa mesure : une étude comparée des citations des économistes et des gestionnaires des universités et des écoles » (1). Jean-Michel Courtault, économiste, et Naïla Hayek, mathématicienne, alors chercheurs à l'université de Besançon, ont à l'origine eu pour ambition de faire une « étude de marché » des départements de gestion et d'économie des universités françaises ainsi que des écoles de commerce à usage personnel, Jean-Michel Courtault étant à ce moment-là à la recherche d'un nouveau poste. « Pour cela, j'avais besoin de connaître les bons départements dans ces disciplines », raconte-t-il. « Nous avons essayé de trouver un indicateur original, qui permettrait aussi, dans un second temps, de faire le point sur la prétendue 'réputation internationale' dont se prévalait certains de nos collègues… »
L'Aeres a attribué la note « A+ » - la meilleure parmi quatre possibles - à 17 % des unités en SHS, droit, économie et gestion de la vague contractuelle C. 30 % des unités sont notées « A », 38 % obtiennent un « B » et 14 % un « C ». C'est ce qui ressort de la synthèse de l'évaluation des unités de recherche de la vague C (contractualisation 2009-2012) (1), que l'Aeres publie sur son site internet.
Il existe "un écart grandissant entre les activités de recherche et d'enseignement" dans les écoles de management, affirme dans une tribune au quotidien "Le Devoir", Isabelle Dostaler, professeur de l'école de gestion John-Molson de l'université québécoise Concordia. La professeure considère qu'en voulant devenir de "véritables facultés", ces écoles privilégient la recherche fondamentale, les cadres conceptuels et les "vraies sciences" (économie, psychologie, sociologie) et ont de fait "peu à peu cessé de contribuer à la compréhension et à l'amélioration de l'exercice de la profession qui les concerne".