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« Former 120 000 salariés du bâtiment aux économies d'énergie d'ici 2012 », c'est l'objectif d'une convention signée par le ministère du Développement durable, EDF, la FFB (Fédération française du bâtiment), la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment), la Fédération nationale des sociétés coopératives du BTP, l'Atee (Association technique énergie environnement), l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et le comité stratégique du Plan bâtiment Grenelle, lundi 14 juin 2010, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines). « Nous avons mis en place les normes, la fiscalité, le réseau bancaire » pour parvenir aux objectifs du Grenelle dans le bâtiment (baisse de 38 % de la consommation énergétique d'ici 2020), « nous réglons maintenant le problème de la formation », déclare à cette occasion Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable.
Les mesures prises en matière d'efficacité énergétique des bâtiments provoquent « quatre grandes ruptures » dans le secteur professionnel du bâtiment, qui auront des répercussions sur la manière de travailler et sur les compétences recherchées dans le secteur, analyse Bruno Marotte, directeur « rénovation énergétique » chez Bouygues Bâtiments Île-de-France. Il s'exprime lors d'une table ronde sur le rôle des universités dans l'offre de formations vertes, réunie mercredi 26 mai 2010, dans le cadre des RUE 2010 (Rencontres universités-entreprises), au Cnit-La Défense.
« Les enjeux pour le FAF.SAB en 2010 seront de renforcer les qualifications des salariés de l'artisanat du bâtiment pour préparer l'après-crise, de développer les partenariats régionaux et d'accompagner la réforme de la formation professionnelle. » C'est ce que déclare André Cottenceau, président (Capeb) du FAF.SAB, le fonds d'assurance formation des salariés de l'artisanat du bâtiment et des travaux publics, à l'occasion de la présentation du rapport d'activité 2009 de l'organisme collecteur, mardi 18 mai 2010. « La formation des salariés de l'artisanat du BTP avait atteint un niveau inégalé en 2008. En 2009, le FAF.SAB n'échappe pas à la crise », remarque son président. « Cependant après une baisse d'activité au premier semestre, les demandes sont reparties à la hausse au second semestre aboutissant à un total de 56 200 actions de formation financées sur l'année ».
Créer un « observatoire national des métiers du bâtiment liés à la croissance verte » : telle est la première des 24 propositions émises par le comité de filière « métiers du bâtiment » du « plan bâtiment Grenelle », dans un rapport remis à Valérie Létard, secrétaire d'État en charge du Développement durable, le 12 janvier 2010. Le « plan bâtiment Grenelle » a pour mission de « mettre en œuvre le Grenelle de l'environnement dans l'ensemble du secteur du bâtiment ». Cet outil de connaissance des métiers du secteur pourrait consister en une section dédiée au sein de « l'observatoire des métiers de la croissance verte » qui doit être mis en place dans le cadre du plan de mobilisation national en faveur des emplois verts (AEF n°290728).
« Anticiper les enjeux de formation et de recrutement résultant du Grenelle de l'environnement dans les secteurs du bâtiment et des énergies renouvelables » : c'est l'objet d'une convention sur l'extension à 22 maisons de l'emploi (sur un total de 205) d'une expérimentation signée par Valérie Létard, secrétaire d'État au Développement durable, Jean Le Garrec, président d'AVE (Alliance villes emploi) et Philippe Van de Maele, président de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), jeudi 3 décembre 2009, au siège du groupe Vinci, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Cette convention doit aussi permettre « d'élargir le diagnostic à de nouveaux secteurs d'activités ».
« L'estimation de la baisse des effectifs dans le bâtiment se situe autour de 50 000 emplois en 2009 », indique Didier Ridoret, président de la FFB (Fédération française du bâtiment) lors d'une conférence de presse, mardi 24 novembre 2009. « En 2010, c'est quelque 30 000 postes supplémentaires que le secteur devrait de nouveau perdre, dont 5 000 en intérim. » Les estimations données par la FFB (à partir des données de Pôle emploi et des chiffres de la Dares) pour l'année 2009 font état d'un recul global de 40 400 postes dans le bâtiment (-3 %) dont 15 700 (-1,3 %) pour les effectifs salariés et 24 700 pour l'intérim en équivalent temps plein (-24,2 %). « En 2009, par comparaison avec 2008, l'activité du secteur se repliera en volume de 7,1 % et non de 4 % comme nous l'espérions », ajoute Didier Ridoret. Le président de la FFB rappelle que le secteur n'avait pas détruit autant d'emplois depuis les crises économiques de 1992 et 1995.