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« Si l'on ne met pas en place un système avec des actifs bénéficiant du fruit de leur travail et ayant l'assurance d'avoir [à l'issue de leur carrière] une retraite suffisante pour vivre, on peut comprendre que la France passe par des phases quasi dépressives. C'est un enjeu vital pour le moral de tout le monde », déclare Laurence Parisot, lors de sa conférence de presse mensuelle, mardi 15 juin 2010. Justifiant « l'urgence » d'une réforme des retraites en raison du niveau des déficits prévus et des évolutions démographiques, la présidente du Medef évoque quatre variables sur lesquelles agir pour mener à bien cette réforme : l'augmentation de la durée d'activité, la « ligne d'horizon » de la réforme, le « rythme » d'entrée en vigueur et, enfin, l'acceptabilité de cette réforme. Le projet gouvernemental sur la réforme des retraites doit être présenté dans la matinée du mercredi 16 juin 2010 par Eric Woerth et Georges Tron, respectivement ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique et secrétaire d'État en charge de la Fonction publique.
« Les organisations, CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, Unsa, se sont réunies le 14 juin. Depuis leur dernière réunion intersyndicale, elles constatent que le gouvernement persiste et signe dans son projet injuste sur les retraites », fait savoir l'intersyndicale, lundi 14 juin 2009. Dans ce cadre, « la journée de grèves et de manifestations du 24 juin, sur la base de l'appel de l'intersyndicale du 31 mai 2010, prend tout son sens » et « les organisations appellent les salariés du public et du privé, les jeunes et les retraités, les privés d'emploi, à participer massivement aux manifestations organisées dans toute la France ».
Les trois débats sur les retraites du 47e congrès confédéral de la CFDT ont tourné à l'avantage des instances confédérales, jeudi 10 juin 2010. Les congressistes ont, en effet, rejeté les trois amendements visant à durcir la partie du projet de résolution portant sur les retraites. Contrairement à ce que pouvait craindre le secrétaire général, François Chérèque, les militants se sont exprimés sur les projets de textes confédéraux et non sur le contexte actuel des discussions tendues concernant la réforme des retraites. Ainsi, la CFDT se donne la possibilité de poursuivre sa réflexion en particulier sur les conditions de l'augmentation de la durée de cotisation et de conditions d'unification des régimes. La résolution adoptée « nous met dans une position offensive et revendicative et renforce notre exigence vis-à-vis de la réforme des retraites », estime Jean-Louis Malys, secrétaire national. La CFDT reste résolument opposée à l'hypothèse d'un report de l'âge légal de départ au-delà de 60 ans, estimant qu'une telle évolution serait source d'inégalités croissantes.
« Il manque une chose essentielle dans le document gouvernemental sur les retraites, c'est le système de retraite par capitalisation », déclare Laurence Parisot, présidente du Medef, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle, mardi 18 mai 2010. La responsable patronale, qui rencontrera le ministre du Travail, Éric Woerth, le 19 mai dans le cadre de la concertation sur la réforme des retraites, réagit au document d'orientation sur la réforme des retraites transmis par le gouvernement aux partenaires sociaux dimanche 16 mai 2010 (AEF n°268860). Elle se dit favorable à un « équilibre entre les deux mécanismes », le système par répartition, actuellement en vigueur en France, et le système par capitalisation, dans lequel les pensions sont alimentées par une épargne des salariés. « Il serait temps de travailler sérieusement sur cette piste-là », ajoute-t-elle. L'organisation patronale « se prononcera sur ses recommandations et le meilleur scénario au plus tard début juin ».
Des « solutions injustes » pour la CFDT, « des inquiétudes » pour la CFTC, des orientations « régressives » ou « inacceptables » pour la FSU ou Solidaires ou encore « des mesures susceptibles d'aggraver la situation des salariés et des futurs retraités » pour l'Unsa. Au lendemain de l'envoi aux partenaires sociaux par le gouvernement de son « document d'orientation sur la réforme des retraites », les réactions des organisations syndicales sont globalement négatives, lundi 17 mai 2010, même si elles se félicitent de l'annonce d'une contribution supplémentaire sur les hauts revenus et les revenus du capital. Elles auront l'occasion de discuter plus avant de ces orientations cette semaine avec Éric Woerth, ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique, qui entame une nouvelle série de rencontres bilatérales avec les partenaires sociaux pour poursuivre la concertation sur la réforme. Un document plus détaillé sera transmis aux partenaires sociaux à la mi-juin et le projet de loi devrait être présenté en Conseil des ministre au « début du mois de juillet » puis examiné au Parlement à partir du mois de septembre.
« Restaurer a confiance dans le système français de retraite », répondre au problème démographique car c'est la « véritable cause du déséquilibre » des régimes de retraite, « renforcer l'équité et la solidarité » des régimes et « assurer le succès de la réforme dans la durée » ; tels sont les quatre objectifs que le gouvernement s'assigne dans son « document d'orientation sur la réforme des retraites » comprenant 14 « engagements » qu'il a fait parvenir aux partenaires sociaux, dimanche 16 mai 2010. Dans ce cadre, il estime que « les difficultés de nos régimes de retraite sont le résultat d'un choc démographique – le vieillissement de la population – dont la crise n'a fait qu'accélérer les effets » et qu' « apporter une réponse principalement démographique à ce choc, en augmentant la durée d'activité, est la seule solution à la fois juste et efficace ». Pour l'heure, sur ce sujet, comme sur tous les autres, le gouvernement ne présente pas de mesures détaillées sur la réforme. À cet égard, Éric Woerth, ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique, entame cette semaine une nouvelle série de rencontres bilatérales avec les partenaires sociaux pour poursuivre la concertation. Un document plus détaillé sera transmis aux partenaires sociaux à la mi-juin et le projet de loi devrait être présenté en Conseil des ministre au « début du mois de juillet » puis examiné au Parlement à partir du mois de septembre.
La négociation interprofessionnelle sur la pénibilité au travail s'est achevée ce soir, mercredi 16 juillet 2008, sur un constat d'échec, à l'issue d'une dix-huitième séance de discussion au siège du Medef, à Paris. Aucun texte de fin de négociation n'a pu être produit à l'issue des discussions. Cet échec intervient après plus de trois ans de négociations chaotiques, ponctuées par plusieurs suspensions. Le point de désaccord essentiel a porté sur l'ouverture d'un dispositif de cessation anticipée d'activité à destination des salariés ayant subi la pénibilité durant leur carrière, souhaitée par l'ensemble des organisations syndicales et rejetée par le patronat.