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« Le comité de pilotage stratégique R&D de Medicen a constitué un groupe de travail spécifique pour le projet IRT, animé par Laurent Perret », indique le pôle de compétitivité mondial dédié aux hautes technologies pour la santé et les nouvelles thérapies, dans sa dernière lettre d'information datée de juin 2010. Sa mission est de « préparer un projet IRT santé fédérateur », sur la thématique « imagerie biomédicale et ingénierie du vivant ». Le groupe de travail est également chargé de « faire le point sur les intentions de projets des membres du pôle afin d'étudier leur possible intégration dans le projet fédérateur ou leur réorientation vers d'autres lignes de financement par le grand emprunt », précise le pôle de compétitivité.
Qu'est-ce qu'une logique de site ? Quelle place sera réservée à la formation dans les projets sélectionnés au titre du grand emprunt ? Sera-t-il possible d'utiliser les crédits pour des embauches de personnels ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées par la communauté scientifique à Valérie Pécresse, ainsi qu'à des représentants du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d'un atelier « santé et biotechnologies » organisé dans le cadre de la journée « investissements d'avenir : mode d'emploi », mardi 1er juin 2010 (AEF n°267644 et n°267645). Comme les deux autres ateliers consacrés aux sciences exactes et aux sciences humaines et sociales (AEF n°267567), celui-ci s'attache à « fournir un mode d'emploi pour candidater » et à « répondre au mieux aux questions des communautés scientifiques ». La ministre annonce lors de ces échanges qu'un guichet unique devrait très prochainement ouvrir au sein du ministère pour orienter et aider les porteurs de projets dans leur réponse aux appels à projets.
« Je compte sur vous pour assurer le succès et la réussite de ces investissements d'avenir en y mettant les sciences humaines et sociales au coeur » : tel est le message que transmet Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à la communauté scientifique des SHS, mardi 1er juin 2010, lors d'une journée dédiée au « mode d'emploi » des investissements d'avenir, dans les locaux du ministère, à Paris (AEF n°267644 et n°267645). Au moins 80 responsables d'universités et de laboratoires de recherche participent à un atelier dédié aux sciences humaines et sociales, au cours duquel la ministre explique le programme des investissements d'avenir et répond aux questions qu'il soulève dans le domaine des SHS. Des compléments d'information sont ensuite apportés par Patrick Hetzel, directeur général de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle, Édouard Husson, chargé de mission « sciences humaines et sociales » au cabinet de la ministre, et Jacques Dubucs, directeur du secteur des sciences de l'homme et de la société à la direction générale de la recherche et de l'innovation.
Les pôles de compétitivité franciliens Medicen (santé), System@tic (systèmes complexes) et Cap digital (contenus et services numériques) s'associent pour développer ensemble des projets de recherche collaborative dans le domaine des technologies de l'information et de la communication appliquées à la santé. Lancé par les présidents des trois pôles vendredi 22 janvier 2010 lors d'un « symposium bionumérique » tenu à l'Institut Pasteur, à Paris, le partenariat a l'ambition de « faire émerger des projets colabellisés, de créer de nouvelles entreprises et d'attaquer de nouveaux marchés », résume Emmanuel Canet, président de Medicen. À eux trois, ces pôles rassemblent environ 1 250 adhérents dont près de 750 PME et 130 grandes entreprises.
Thierry Damerval, directeur adjoint de l'Inserm, devient vice-président « recherche » du pôle de compétitivité Medicen, lors de l'assemblée générale du pôle, jeudi 7 janvier 2009. Il succède à Pierre Tambourin, directeur général de Genopole à Evry. Diplômé de l'ENS Saint-Cloud, agrégé de sciences naturelles et docteur en microbiologie, Thierry Damerval a été, entre juin 2005 et janvier 2006, conseiller chargé de la recherche au cabinet du Premier ministre Dominique de Villepin. Il est ensuite devenu directeur du développement stratégique du CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies renouvelables), dont il avait auparavant dirigé les sciences du vivant, puis directeur de cabinet du ministre délégué à l'Enseignement supérieur et de la Recherche François Goulard.