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Barack Obama s'engage, mardi 15 juin 2010, à faire payer BP, l'exploitant de la plateforme pétrolière qui a explosé le 20 avril dans le golfe du Mexique, pour son « insouciance » et à « combattre cette marée noire avec tout ce que nous avons et aussi longtemps qu'il le faudra ». « Le pire désastre environnemental que l'Amérique ait jamais connu » s'apparente, en effet, selon le président américain à une « épidémie qu'il faudra combattre pendant des mois, voire des années ».
« La Norvège comme la France sont fortement engagées en faveur de la protection de l'environnement marin, qui exige, entre autres, des transferts de connaissance et d'expérience entre les pays, y compris en ce qui concerne les activités pétrolières à l'étranger. C'est pourquoi la France et la Norvège ont décidé de tenir des discussions sur les leçons tirées de l'accident dans le Golfe du Mexique. » C'est ce qu'indiquent les deux pays, dans une déclaration commune publiée à l'occasion de la visite du Premier ministre François Fillon en Norvège, les 13 et 14 juin 2010. Des représentants des deux pays étaient réunis pour discuter de sujets ayant trait à l'énergie et à l'environnement, dans le cadre du dialogue annuel franco-norvégien sur l'énergie.
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Il s'échappe entre 4 et 4,8 millions de litres de pétrole par jour dans le golfe du Mexique, selon la « meilleure estimation » du groupe de scientifiques chargés par l'administration américaine d'évaluer la quantité de pétrole se dégageant dans les eaux du golfe. Les chercheurs n'excluent toutefois pas que le flux de pétrole s'échappant de la fuite puisse s'élever à 6,4 millions litres de pétrole, indique jeudi 10 juin 2010 l'administration américaine. Ce même groupe avait estimé le 27 mai qu'il s'échappait 1,9 à 3 millions de litres de pétrole par jour (L'AEF n°267960).
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Il faudra « environ deux mois pour nettoyer le pétrole à la surface de l'eau » une fois que la fuite qui se déverse dans le golfe du Mexique depuis près de 50 jours sera complètement endiguée, mais il faudra « des années » pour « nettoyer les marécages et restaurer l'environnement », déclare lundi 7 juin 2010 l'amiral Thad Allen, le commandant des garde-côtes en charge des opérations de nettoyage de la plus grosse marée noire de l'histoire des États-Unis (L'AEF n°267960), lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche.
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« BP assume ses responsabilités dans la réponse à la marée noire causée par [le naufrage de la plateforme pétrolière] Deepwater horizon » dans le golfe du Mexique (L'AEF n°269892) et « paiera tous les coûts de nettoyage nécessaires et appropriés », indique l'entreprise, lundi 3 mai 2010. Le directeur de la compagnie, Tony Hayward, a répété lui-même cette promesse sur la chaîne de télévision américaine ABC, indiquant que l'entreprise « était responsable du pétrole et de son nettoyage » même si elle « n'était pas responsable de l'accident ». « C'est une plateforme gérée par une autre entreprise [Transocean], avec son personnel, ses systèmes, ses processus », a-t-il indiqué.
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