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« Les possibilités d'incarcération [des directeurs sûreté sécurité] sont très faibles, même si les infractions peuvent être importantes », estime Me Xavier Autain avocat chez Rossini et membre de l'Amrae. Il faut donc « dédramatiser le droit pénal », victime de « beaucoup de préjugés », souligne-t-il. Il s'exprimait à l'occasion d'une conférence sur les principes de responsabilité pénale organisée lors des rendez-vous d'affaires de la Sûreté (EDSM European defence and security meeting) qui avaient lieu dans le cadre d'Eurosatory mardi 15 juin 2010 à Villepinte (Seine-Saint-Denis) (AEF Sécurité globale n°267196). « Il y a beaucoup de fantasmes en matière pénale. Par exemple, beaucoup de directeurs sécurité pensent que dans l'attentat de Karachi [qui a provoqué la mort de 11 employés de la DCN le 8 mai 2002], la DCN a été condamnée pour ne pas avoir assez protégé ses employés, et qu'ils peuvent risquer une condamnation s'ils n'arrivent pas à prévoir un attentat. C'est faux. La seule condamnation est auprès du TASS, et implique l'indemnisation des familles des victimes. Il n'y a pas eu de reconnaissance de la responsabilité pénale de l'entreprise. »
« Le risk manager occupe une place centrale dans les entreprises, au coeur de toutes ces préoccupations ». C'est ce qu'explique Bernard Besson, expert en intelligence économique, dans un entretien à AEF Sécurité globale. Pour mener à bien ses missions, « le risk manager peut utiliser l'IE dans la prévention des risques. » Bernard Besson est notamment membre du groupe IE de l'Inhesj (Institut national des hautes études de sécurité et de la justice), animateur du Cercle d'IE du Medef de l'Ouest parisien et membre de l'Académie de l'intelligence économique. Il a été pendant cinq ans chargé de mission auprès d'Alain Juillet, ancien haut responsable chargé de l'IE. Il enseigne, entre autres, à l'Institut supérieur d'électronique de Paris (dans le cadre du master spécialisé « management des risques par l'intelligence économique ») et à l'École européenne d'intelligence économique de Versailles (AEF Sécurité globale n°268009). Il vient de participer au livre « Le risk manager et l'intelligence économique », paru aux éditions de l'Ifie (institut français d'intelligence économique) sous sa direction et celle de Paul-Vincent Valtat, administrateur de l'Amrae (Association pour le management des risques et des assurances de l'entreprise).
« Les dispositifs de vidéosurveillance et de contrôle d'accès font parties des technologies les plus demandées sur EDSM (European Defence and Security Meetings) », affirme Valérie Van Moere, directrice du projet, à AEF Sécurité globale. Convention d'affaires spécialisée dans le secteur de la sécurité, EDSM réunira, du 15 au 17 juin 2010 à Villepinte (Seine-Saint-Denis), une centaine de fournisseurs de solutions de sécurité et 150 donneurs d'ordres, clients potentiels de ces produits. Cette cinquième édition aura lieu, pour la première fois, en marge du salon Eurosatory 2010 (lire encadré ci-dessous).
« Pour 63 % des directeurs de sécurité interrogés dans notre enquête, la sécurité des salariés à l'étranger est la préoccupation principale », révèle le CDSE (Club des directeurs de sécurité des entreprises) dans publiée f publiée fin avril 2010 intitulée « les enjeux des directeurs de sécurité en 2010 ». Ce sondage, réalisé auprès de 80 directeurs de sécurité de grandes entreprises françaises, est le deuxième du genre : le CDSE avait mené une enquête similaire en 2008.