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« La criminalité organisée s'est mondialisée et est devenue l'une des premières puissances économiques et armées de la planète », déclare Antonio Maria Costa, directeur exécutif de l'UNDOC (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime) lors de la présentation du rapport « La mondialisaton du crime : une estimation de la menace internationale du crime organisé », jeudi 17 juin 2010 au siège de l'ONU à New York (États-Unis). L'UNDOC est un organisme de l'ONU basé à Vienne (Autriche) et chargé d'aider les États membres dans leur lutte contre la drogue, le crime et le terrorisme. Le rapport considère qu'il y aurait 140 000 victimes de la traite des êtres humains pour la prostitution rien qu'en Europe. En outre, l'Europe serait le « plus gros marché pour l'héroïne », estimé à 20 milliards de dollars, alors que le marché de la cocaïne « marque un repli » en Amérique du Nord.
« Les bureaux de transfert de fonds, les sites de pari en ligne, les fonds de pension privés dans le secteur de l'assurance et les flux financiers sur internet », tels sont les quatre secteurs que Moneyval a identifié comme présentant des risques en terme de blanchiment d'argent et de financement d'activités terroristes en 2009 et sur lesquels il mène une enquête, selon son rapport d'activité 2009 publié mercredi 16 juin 2010. Moneyval est le comité d'experts sur l'évaluation des mesures de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme du Conseil de l'Europe, qui a pour but de s'assurer que les États membres ont mis en place un système efficace pour lutter contre ce type d'infractions et qu'ils respectent les normes internationales pertinentes dans ce domaine.
Les États membres de l'UE ont adopté à l'unanimité un pacte européen pour combattre le trafic de drogue lors de la réunion du conseil justice et affaires intérieures, jeudi 3 juin 2010 à Luxembourg. « Ce pacte se concentre pour l'instant sur la cocaïne et l'héroïne, et devrait servir comme modèle dans la lutte contre les autres sortes de drogues et d'abord le cannabis et les drogues synthétiques », indique le conseil de l'UE. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux « se félicite » de l'adoption de ce pacte qui permet à l'UE de fédérer ses forces « autour de trois axes d'actions », à savoir « couper les routes de la cocaïne, démanteler les routes de l'héroïne et s'attaquer véritablement à l'argent de la drogue et aux bénéfices qu'elle génère ».
La commission européenne a demandé formellement à la France de respecter un jugement de 2009, qui lui impose de transposer une directive européenne contre le blanchiment d'argent dans la loi française, jeudi 3 juin 2010. Cette directive, qui date du 26 octobre 2005, devait être transposée dans la loi française avant le 15 décembre 2007. Si la France ne respecte pas les injonctions de la commission d'ici deux mois, elle s'expose à des sanctions financières.
Éric Besson propose la création d'une « task-force anti-filière euro-américaine » de lutte contre l'immigration clandestine à l'occasion d'une réunion des ministres de l'Intérieur et de l'Immigration du G6 à Varese (Italie), samedi 28 mai 2010. Cette force serait chargée, d'après le ministre de l'Immigration, de « définir des zones géographiques d'action prioritaire », de « mutualiser le renseignement des différents services de police » et d' « élaborer un programme conjoint de coopération technique et opérationnelle avec les principaux pays tiers d'origine et de transit ». Organisée à l'initiative du ministre italien de l'Intérieur, Roberto Maroni, cette rencontre informelle des ministres chargés de l'immigration du G6 (Allemagne, Espagne, Italie, France, Pologne, Royaume-Uni), a également vu la participation de David Heyman, ministre délégué pour la sécurité intérieure des États-Unis.