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« Nous adoptons 'Europe 2020', notre nouvelle stratégie pour l'emploi et une croissance intelligente, durable et inclusive. Il s'agit d'un cadre cohérent qui permet à l'Union de tirer parti de l'ensemble de ses instruments et politiques, et aux États membres de coordonner davantage leur action », indique le Conseil européen dans ses conclusions, à la suite de la réunion des chefs d'État et de gouvernement de l'UE, à Bruxelles, jeudi 17 juin 2010. Cette stratégie « pour une croissance intelligente, durable et inclusive » prend la suite de la « Stratégie de Lisbonne » qui portait sur la période 2000-2010. Cette nouvelle stratégie compte cinq grands axes : « porter à 75 % le taux d'emploi » des personnes âgées de 20 à 64 ans, réduire de 20 millions le nombre de personnes pauvres, porter à 3 % du PIB les efforts de recherche et développement, améliorer les niveaux d'éducation et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les partenaires sociaux de l'Union européenne (Confédération européenne des syndicats du côté pour les salariés, et BusinessEurope, CEEP et UEAPME pour le patronat), s'inquiètent de l'état de l'emploi en Europe et appellent les États membres à « mettre en œuvre des mesures de réforme du marché du travail qui assurent un équilibre entre flexibilité et sécurité », indiquent-ils dans une déclaration commune présentée à la Commission européenne le 4 juin 2010. Les 27 États membres de l'UE travaillent actuellement à l'élaboration de la « stratégie Europe 2020 » pour la croissance et l'emploi.
Les organisations syndicales des pays membres de l'OCDE, par la voix de la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE (Tuac) regroupant 56 organisations, « exhortent les gouvernements à placer l'emploi, la cohésion sociale, la fiscalité progressive et la croissance verte au cœur de la reprise », indiquent-elles dans un communiqué le 19 mai 2010. « Occupez-vous d'abord de la crise de l'emploi », écrivent les syndicats à l'adresse des ministres de l'OCDE, qui se réuniront les 27 et 28 mai 2010 à Paris pour discuter des questions de politiques économique et commerciale. Pour la première fois, les représentants des syndicats et des employeurs des pays industrialisés prendront part à cette réunion ministérielle, en tant que membres de la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE.
Un « instrument européen de microfinancement Progress en faveur de l'emploi et de l'inclusion sociale » est institué par une décision n° 283/2010/UE du Parlement européen et du Conseil publiée au JOUE (Journal officiel de l'Union européenne) L 87 du 7 avril 2010. Ce « nouvel instrument de crédit », appelé « instrument européen de microfinancement Progress », est notamment destiné à soutenir les demandeurs d'emploi souhaitant créer leur propre entreprise. Il devrait permettre, sur les huit prochaines années, d'octroyer des microcrédits (pas plus de 25 000 euros) à quelque 45 000 entrepreneurs en début d'activité, rencontrant des difficultés à obtenir des prêts bancaires « classiques » (AEF n°274166).
Le comité exécutif de la CES (Confédération européenne des syndicats) a adopté, le 9 mars 2010, un « projet d'accord cadre sur les marchés du travail inclusifs » négocié par les partenaires sociaux européens. Cette adoption ouvre la voie à la signature du texte avec les organisations patronales européennes (BusinessEurope, CEEP, UEAPME). Le principal objectif de l'accord-cadre est « de réaliser la pleine intégration des individus sur le marché du travail » et « de fournir aux travailleurs, aux employeurs, et à leurs représentants à tous les niveaux, un cadre orienté vers l'action pour identifier les obstacles aux marchés du travail inclusifs et des solutions pour les dépasser ». Cet accord-cadre européen est une initiative autonome, fruit de négociations entre les partenaires sociaux européens menées en 2008 et 2009. Les membres de BusinessEurope, CEEP, UEAPME et CES (et le Comité de liaison Eurocadres/CEC) s'engagent « à le promouvoir et le mettre en œuvre conformément aux procédures et pratiques spécifiques aux partenaires sociaux » dans les États membres de l'UE (Union européenne) et dans les pays de l'EEE (Espace économique européen). La mise en œuvre de cet accord doit intervenir dans un délai de trois ans après sa signature.