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Gilles Raby, 62 ans, vice-président ressources humaines de l'université de Poitiers depuis janvier 2010, est nommé président du comité national de suivi licence (AEF n°290096). Il représentait jusqu'à présent la CPU dans le comité. Il succède à ce poste à Bernard Dizambourg, nommé en avril 2010 conseiller spécial de Valérie Pécresse (AEF n°271972).
Le rapport 2009 du comité de suivi de la licence et du comité de suivi de la licence professionnelle est en ligne sur le site du MESR. L'essentiel du travail - sous la houlette du président des comités, Bernard Dizambourg - a porté sur la définition d'un référentiel de formation pour les licences du domaine lettres, langues et sciences humaines (AEF n°290096).
« Depuis quatre ans, la part des étudiants du domaine LHS (licences de lettres et sciences humaines) diminue au profit des autres licences des universités (hors IUT). Cette baisse concerne toutes les disciplines de LSH », indique le comité de suivi de la licence et de la licence professionnelle - présidé par Bernard Dizambourg - qui a finalisé un premier « référentiel pour les formations de licence en LSH » (AEF n°290096). « Le domaine LSH représente près de 39,4 % du cycle licence des universités (hors IUT). En 2007, sur les 288 500 étudiants concernés, près de la moitié (135 500) relèvent des SHS, plus d'un quart (84 000) des langues et un peu moins d'un quart (66 500) des lettres et arts. S'y ajoutent quelques 2 000 étudiants 'pluridisciplinaires'. Parmi les inscrits en licence LSH, 5 400 suivent une licence professionnelle. »
Il faut ouvrir les débouchés professionnels des formations SHS (sciences humaines et sociales) et LLA (langues, lettres, arts) en favorisant « une identification des savoirs, des aptitudes et des compétences acquis et développés au cours des formations », indique un document de travail faisant le point, fin juin 2009, sur les travaux du comité de suivi master, dont un groupe de travail est dédié au thème « SHS et LLA ». Il s'agit aussi de « cibler les compétences concrètes » que les étudiants de ces domaines devront être amenés à valoriser. « Nous allons travailler sur ce sujet avec le comité de suivi licence. Il nous faudra sans doute une année pour aboutir », explique à AEF Jean-Michel Jolion, président du comité. Les travaux « n'en sont qu'à leurs débuts », indique le document : le groupe a commencé avec la mention « histoire » « en envisageant les questions posées par cette mention comme pouvant être transposées dans le domaine des SHS ».
« A terme, l'un des acquis de l'évaluation des formations sera d'apprendre à raisonner sur des référentiels de compétences, c'est-à-dire pas seulement des savoirs, mais aussi des savoir-faire, des savoir-être… », estime Jacques Migozzi, président de la CDUL (Conférence des doyens des UFR de lettres et sciences humaines), interrogé par l'AEF. « Les compétences étaient souvent négligées, au profit de la maîtrise disciplinaire pensée en termes de savoirs. Nous allons devoir opérer une mue. A nos détracteurs qui mettent en avant une image stéréotypée sur l'inutilité des filières universitaires, nous devons opposer des documents qui valident la maîtrise des compétences », déclare le président de CDUL.