En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
L'ARS de Haute-Normandie présente mercredi 23 juin 2010 son calendrier de travail et ses principales priorités après ses trois premiers mois d'activité. Le conseil de surveillance de l'ARS de Haute-Normandie doit être installé le 29 juin 2010 et la CRSA (conférence régionale de santé et de l'autonomie) doit être réunie pour la première fois le 9 juillet. Parmi les enjeux majeurs pour le futur PRS (projet régional de santé) de l'agence figurent la démographie et l'attractivité du territoire pour les professionnels de santé. « Si l'on regarde la densité des professionnels de santé sur notre territoire, toutes professions de santé confondues, le département de l'Eure est à l'avant dernière place au niveau national, devant la Guyane », souligne le directeur général de l'ARS, Gilles Lagarde. Le département affiche une densité de 186 médecins pour 100 000 habitants contre une moyenne nationale de 312 médecin pour 100 000 habitants, selon l'atlas régional du Cnom. Avec une densité régionale de 266 médecins pour 100 000 habitants, « la Haute-Normandie dans son ensemble est mal placée et la situation va se détériorer avec un âge moyen de 55 ans chez ces professionnels, » poursuit le directeur général.
L'ARS de Basse-Normandie a été installée à Caen le 1er avril 2010, sous la direction générale de Pierre-Jean Lancry. Depuis le mois de novembre 2009, des groupes de travail, qui reprennent les missions de l'ARS, avaient été constitués. Le PRS (projet régional de santé), l'outil de pilotage stratégique de l'ARS de Basse-Normandie, est actuellement en cours d'élaboration, et soumis à une première consultation des professionnels de la santé et du secteur médico-social, pour arrêter des priorités stratégiques qui correspondent aux besoins du territoire. Dans cette perspective, Pierre-Jean Lancry a d'ailleurs affirmé son souhait de « développer et consolider la coopération avec les professionnels de santé pour l'élaboration du PRS » et de « développer la démocratie sanitaire ».
L'Ordre des médecins a présenté, mardi 13 avril 2010, son premier atlas régional de la démographie médicale, réalisé à partir des chiffres du tableau de l'Ordre. Les « disparités importantes » qui apparaissent d'un territoire à l'autre prouvent pour le Cnom « la nécessité d'adapter la politique nationale d'organisation de la santé aux spécificités locales ». L'atlas détaille, région par région, l'évolution des effectifs des médecins généralistes, spécialistes, remplaçants, par sexe et par âge, ainsi que leur mode d'exercice, salarié ou libéral. Ainsi, note le Cnom, « la Picardie, avec 5 % de nouveaux inscrits en secteur libéral, n'abordera pas la question de la démographie médicale de la même manière que la Corse qui en recense 42 % ». Pour Michel Legmann, le président du Cnom, « cet Atlas est un outil entre les mains des ARS pour lutter contre la désertification ».
Ce n’est pas un hasard si le pouvoir d’achat a été au cœur des débats de la campagne présidentielle, et continue de figurer parmi les priorités des Français. Certes, selon des données publiées par la Dares le 13 mai 2022, l’indice du SMB (salaire mensuel de base) de l’ensemble des salariés a progressé de 2,3 % entre fin mars 2021 et fin mars 2022, et l’indice du SHBOE (salaire horaire de base des ouvriers et employés) de 2,5 %. Mais ces augmentations sont loin de compenser l’inflation, qui sur la même période s’élève à 4,6 %. Ainsi, "sur un an et en euros constants, le SHBOE diminue de 2,1 % et le SMB de 2,3 %".
Par catégorie professionnelle, le salaire mensuel de base recule, en euros constants :