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Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA « décident d'une nouvelle journée nationale de grèves et de manifestations le 7 septembre 2010, au moment où s'ouvrira le débat parlementaire » sur le projet de loi de réforme des retraites. Dans un communiqué commun adopté mardi 29 juin 2010 au siège de la CFDT, au cours d'une réunion intersyndicale, « elles appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs d'emploi, les jeunes et les retraités à construire ce jour une mobilisation d'ampleur ». Les sept organisations syndicales « vont poursuivre leur action tout au long du processus législatif de la réforme des retraites ».
« C'est simple, s'il y avait eu une mobilisation loupée aujourd'hui, l'affaire était pliée : si la mobilisation avait été du niveau de celle du 27 mai [qui avait réuni entre 395 000 et un million de manifestants (AEF n°267997)], la réforme des retraites passait. » Ainsi résume Alain Olive (Unsa) les enjeux de la mobilisation intersyndicale (CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires et Unsa) du jeudi 24 juin 2010. Au final, avec 1 920 000 manifestants sur le territoire selon les organisateurs, dont entre 130 000 et 47 000 selon les sources dans le cortège parisien, « un nouveau rapport de force s'établit avec le gouvernement », estime Bernadette Groison (FSU). De son côté, Bernard Thibault (CGT) rappelle qu' « il est peu commun que fin juin, il y ait un mouvement de cette ampleur, cela en fait un événement politique et social ». Le leader syndical fait ainsi référence à la journée de mobilisation du 13 juin 2009 qui s'était à l'époque soldée par un échec (AEF n°298783).
« Pour la Commission exécutive [de Force ouvrière], le mot d'ordre de retrait du projet gouvernemental permet de rassembler clairement les salariés et de solidifier une action commune. D'ailleurs, d'ores et déjà, au niveau local, dans des entreprises ou des administrations, un tel mot d'ordre permet une action commune ou conjointe. Ce qui est possible localement doit l'être nationalement », fait savoir la confédération, lundi 21 juin 2010. Ainsi, Force ouvrière n'appelle pas formellement ses adhérents à participer à la journée de mobilisation du 24 juin prochain, mais ne l'interdit pas non plus si le retrait du projet de loi finalisé vendredi dernier (AEF n°266041) figure parmi les revendications des manifestants, comme cela peut être le cas sur certains territoires. En pratique, « la Commission exécutive appelle ses structures à militer, expliquer et convaincre à tous les niveaux pour qu'une telle action commune puisse se généraliser à la rentrée. C'est ce que Force Ouvrière expliquera aux autres syndicats lors de la réunion du 29 juin », date de la prochaine réunion intersyndicale.
Le Président de la République demande à Éric Woerth « de lui proposer, au plus tard avant le début du débat parlementaire en septembre » sur la réforme des retraites, « les évolutions qui pourraient être envisagées sur tout ou partie » de différentes questions comme la pénibilité, les carrières longues et les polypensionnés, « dans le respect de l'équilibre général de la réforme ». C'est ce qu'indique un communiqué de l'Élysée à la suite d'une réunion de travail sur la réforme des retraites, vendredi 18 juin 2010, entre Nicolas Sarkozy, le Premier ministre, François Fillon, le ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique, Éric Woerth, le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État, François Baroin, et Georges Tron, secrétaire d'État chargé de la Fonction publique.