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Le GPIS (groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) est un « très bel outil » mais est encore « sous-exploité », confie son directeur Gilles Viguier à AEF Sécurité globale. Créé en 2004 par sept bailleurs sociaux pour assurer la tranquillité de nuit de quelque 45 000 logements, ce GIE (groupement d'intérêt économique) est aujourd'hui présent dans les quartiers classés en politique de la ville de dix arrondissements de la capitale. Avec l'adhésion, au 1er janvier 2010, de six nouveaux bailleurs, le GPIS couvre désormais 71 000 logements (1). Il mobilise chaque nuit près de 120 personnes sur le terrain (2), à bord de 40 véhicules, soit plus d'équipages que ceux de la police nationale sur ces mêmes zones, souligne Gilles Viguier, lui-même ancien policier.
« [Dans le cadre du plan 1000 caméras pour Paris], nous allons ramener aux services de police les images des caméras de vidéosurveillance de la RATP, du Louvre, du Parc des Princes et de la Tour Eiffel notamment », affirme le préfet Philippe de Lagune, secrétaire général du CIPD (Comité interministériel de prévention de la délinquance), mercredi 16 juin 2010. Il participait à la rencontre « Prévention de la délinquance et lutte contre l'insécurité : outils innovants et bonnes pratiques locales » organisée par France action locale (groupe Demos) à Paris, à laquelle assistaient environ 120 élus locaux. « Le préfet de Police a réussi à obtenir un consensus avec la mairie de Paris pour la mise en place de 1 100 caméras financées par le FIPD (1). En ajoutant les caméras des opérateurs privés, nous allons rapidement mettre en place un dispositif largement plus importants que 1 100 caméras et avoir ainsi un système largement supérieur à ceux mis en place en province, où des villes comme Marseille ou Strasbourg disposent de 320 caméras environ », précise le préfet.
La loi visant à renforcer la lutte contre les violences de groupes et la protection des personnes chargées d'une mission de service public adoptée par le Sénat le 11 février 2010 est publiée au Journal officiel, mercredi 3 mars 2010. Auparavant, le Conseil constitutionnel a validé l'essentiel de la loi mais a censuré l'article 5 qui portait sur la vidéosurveillance. Cet article, résultant d'un amendement arrivé dans le cours du débat parlementaire, permettait aux propriétaires d'immeubles, en cas « d'événements ou de situations susceptibles de nécessiter l'intervention des services de police ou de gendarmerie nationales ou de la police municipale », de leur transmettre en temps réel des images issues de leur système de vidéosurveillance. Le Conseil constitutionnel a estimé que cet article « ne comportait pas les garanties nécessaires à la protection de la vie privée des personnes qui résident ou se rendent dans ces immeubles ».