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« Il reste un point actuellement en suspens dans le cadre du développement des E2C (Écoles de la deuxième chance) (1), c'est le financement apporté par l'État en 2011 au réseau. Même si nous avons eu des assurances orales, les discussions budgétaires sont toujours en cours », indique à l'AEF Alexandre Schajer, président du réseau des E2C, réélu par les écoles membres du réseau pour un quatrième mandat. « À l'horizon 2012, 90 % des régions seront couvertes par les E2C », ajoute-t-il. Actuellement, le réseau rassemble 66 écoles, dont quatre en projets, réparties sur 14 régions et 32 départements. Alexandre Schajer est directeur Général du Centre de formations en alternance de Châlons-en-Champagne, qui pilote l'école de la deuxième Chance en Champagne Ardenne.
« Il faut consolider les financements des écoles de la deuxième chance, dont je suis un avocat total », indique Marc-Philippe Daubresse, ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, lors d'une visite de l'École de la deuxième chance de Roubaix (Nord) jeudi 22 avril 2010. « Je ferai tout pour que les arbitrages budgétaires qui seront rendus dans les deux mois qui viennent permettent d'atteindre cet objectif », s'engage-t-il.
« 7 000 jeunes » sont actuellement accueillis dans les 57 écoles labellisées E2C (Écoles de la deuxième chance), indique Fadéla Amara, secrétaire d'État chargée de la Politique de la Ville, mardi 30 mars 2010. Parmi ces jeunes âgés de 18 à 25 ans, 3 080 sont « issus des territoires de la politique de la Ville ». Par ailleurs, d'ici la fin de l'année 2010, « 39 écoles supplémentaires ouvriront dans six nouvelles régions et 22 nouveaux départements, dont trois d'Outre-mer », ce qui portera à 96 le nombre total d'E2C. Le gouvernement s'est fixé pour objectif de créer « 4 200 places supplémentaires dans les E2C en 2010, pour atteindre 12 000 places en 2010 », selon une circulaire DGEFP de juin 2009 (AEF n°299143). L'objectif fixé dans le cadre de la « dynamique Espoir Banlieues » est de parvenir à 15 000 places en 2012, un chiffre que le secrétariat d'État estime « atteignable ».
Le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur et l'État vont expérimenter un « label régional de la deuxième chance » en région Paca. Selon les termes de la convention de partenariat « 2009/2010 pour le développement et la sécurisation des dispositifs de la 2e chance » adoptée par les élus de l'assemblée régionale réunis en séance plénière hier, lundi 7 décembre 2009, l'État et la région souhaitent « mettre en place une approche globale sur l'ensemble des formations de « deuxième chance », en vue d'un « déploiement équilibré des dispositifs de la deuxième chance existant sur le territoire régional ».
« Le financement de l'État ne pourra dépasser le tiers du coût total » du programme de développement des E2C (Écoles de la deuxième chance) annoncé par Nicolas Sarkozy lors de la présentation du « plan d'urgence » en faveur des jeunes, le 24 avril 2009 (L'AEF n°291935). C'est ce qu'indique une circulaire DGEFP n°2009/13 du 5 mai 2009 relative au développement et au financement des E2C que l'AEF s'est procurée. Conformément aux annonces du président de la République, « le gouvernement s'est fixé pour objectif de créer 3 000 places supplémentaires dans les E2C en 2009 et 4 200 places en 2010, pour atteindre 12 000 places en 2010 ». L'État mobilisera « 26 millions d'euros » sur cette période dans le cadre du Fiso (Fonds d'investissement social). Les services déconcentrés de l'État (préfets, DRTEFP, recteurs) doivent transmettre « pour le 22 juin 2009 au plus tard » un plan pluriannuel de développement .