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« Le recul de l'emploi s'est poursuivi, mais en se modérant. » C'est ainsi que la FFB (Fédération française du bâtiment) interprète les dernières données de Pôle emploi dans le bâtiment, à l'occasion de la présentation de sa note trimestrielle de conjoncture, mercredi 30 juin 2010. La branche emploie 1 278 000 personnes au premier trimestre 2010, soit une baisse de 2,1 % (27 900 postes supprimés) par rapport au premier trimestre 2009. Cette baisse était de 3,3 % (44 000 personnes) en moyenne sur l'ensemble de l'année 2009. Cependant, la note de conjoncture de la FFB remarque « une reprise de l'emploi par rapport à la fin 2009 » avec 5 500 emplois supplémentaires par rapport au dernier trimestre 2009. La plupart des nouvelles embauches au premier trimestre 2010 ont été réalisées en intérim.
« C'est maintenant une question de survie des entreprises : pour maintenir un ratio cohérent entre chiffre d'affaires et effectif de salariés, nous allons devoir supprimer 45 000 emplois sur les 300 000 actuels », annonce mardi 22 juin 2010 Patrick Bernasconi, président de la FNTP (Fédération nationale des travaux publics). En effet, le secteur des travaux publics a subi une baisse de chiffre d'affaires de 15 % en trois ans. Dans un contexte d'incertitude sur les commandes à venir, les entrepreneurs avaient pour le moment maintenu la majorité de leurs effectifs.
« 15 000 emplois ont été perdus en 2009 dans les entreprises artisanales du bâtiment (moins 20 salariés) », indique Patrick Liébus, président de la Capeb à l'occasion de l'assemblée générale de l'organisation patronale, vendredi 16 avril 2010, à Paris. Les entreprises artisanales du bâtiment emploient 750 000 personnes, et Patrick Liébus estime que la perte d'emploi aurait pu être beaucoup plus importante au vu de la conjoncture. Cette baisse du nombre d'emplois se traduit essentiellement par des CDD ou des contrats arrivant à terme non reconduits. En outre, Patrick Liébus affirme que les artisans de la branche continuent à se former et à former leurs salariés, "ce qui permettra aux entreprises d'amorcer, le moment venu, un redémarrage de l'activité dès 2011. »
« D'après les statistiques révisées de la Dares, le bilan de l'année 2009 est un peu meilleur que prévu en ce qui concerne l'emploi dans le bâtiment. De fait, alors qu'en novembre dernier nous anticipions un léger recul de l'intérim au second semestre, il s'est stabilisé. Au global, en additionnant effectifs salariés et postes d'intérim en équivalents temps plein, le bilan 2009 s'établit à 45 300 emplois perdus en moyenne sur l'année, soit un recul de 3,3 % » (qui se répartit en -2,3 % pour les salariés et -17,1 % pour l'intérim). C'est ce qu'indique Didier Ridoret, président de la FFB (Fédération française du bâtiment), à l'occasion d'une conférence de presse, mercredi 31 mars 2010. « Fin 2009, l'appareil de production du bâtiment comprenait donc près de 1,2 million de salariés et environ 82 000 intérimaires en équivalents temps plein », poursuit-il.