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« La doctrine d'emploi de la police municipale mérite d'être plus explicitement définie », estime Virginie Malochet, chargée d'études à la mission études sécurité de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Île-de-France. Dans un entretien à AEF Sécurité globale, elle rappelle qu'en « 20 ans, le nombre de communes dotées d'un service de police municipale a doublé ». Parallèlement, leurs pouvoirs n'ont cessé d'augmenter. Virginie Malochet rappelle d'ailleurs que la Loppsi prévoit « d'élever la qualité judiciaire des directeurs de police municipale, d'autoriser les agents à procéder aux dépistages d'alcoolémie à titre préventif, aux dépistages de stupéfiants sur les conducteurs à la suite d'un accident de circulation ainsi qu'aux contrôles d'identité sous l'autorité d'un OPJ » (AEF Sécurité globale n°266942). Malgré l'évolution de leurs prérogatives, la chercheuse souligne que « c'est aux polices municipales qu'il revient désormais d'occuper le terrain de la police quotidienne (une police de tranquillité publique, visible, proche des gens) » alors que « les services policiers de l'Etat se sont recentrés sur les interventions réactives et les affaires judiciaires ».
La commission des lois du Sénat a adopté un amendement visant à « permettre aux agents de surveillance de Paris d'avoir les mêmes prérogatives que les policiers municipaux en matière d'inspection et de fouilles des bagages à main », lors de l'examen du projet de Loppsi (Loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure), mercredi 2 juin 2010 (AEF Sécurité globale n°267102). Cet amendement, déposé par le rapporteur du texte au Sénat, Jean-Patrick Courtois, sénateur UMP de la Saône-et-Loire, modifie l'article 32 septies adopté par l'Assemblée nationale le 16 février 2010 (AEF Sécurité globale n°273352).