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Le Snesup-FSU et le SNCS-FSU obtiennent 81 des 97 sièges pourvus dans les collèges chercheurs et enseignants-chercheurs lors des élections renouvelant les représentants du personnel au conseil scientifique du CNRS et dans les conseils scientifiques de ses dix instituts, dont les résultats sont proclamés jeudi 8 juillet 2010. Le SNCS totalise 48 élus et le Snesup 33. Le SNTRS-CGT a 2 sièges, de même que le SNPREES-FO, tandis que le Sgen-CFDT obtient 3 sièges. Les 9 autres élus sont des « individuels » sans étiquette syndicale. Les membres des conseils scientifiques sont élus pour un mandat de quatre ans.
« Le nouveau président du CNRS se situe clairement dans le cadre de la politique du gouvernement. Il est là pour mettre en place les dispositions du décret organique et du contrat d'objectifs (AEF n°287599 et n°295951). Néanmoins notre échange a montré qu'il s'inscrit dans une conception de défense de l'organisme. Il est prudent et veut se montrer pragmatique », affirme Daniel Steinmetz, secrétaire général du SNTRS-CGT et élu au conseil d'administration du CNRS, à l'issue d'une première rencontre d'une heure avec Alain Fuchs, mardi 9 février 2010 (AEF n°276880). Ce dernier s'est ensuite entretenu avec les représentants du SNCS-FSU. Les deux syndicats ont appris à cette occasion qu'Alain Fuchs « n'avait pas reçu de lettre de mission » de la part du gouvernement. Ils indiquent aussi qu'un conseil d'administration extraordinaire du CNRS a été programmé le 5 mars 2010, pour « discuter de la politique globale de l'organisme ». Alain Fuchs recevra les autres syndicats dans les semaines à venir.
« La direction du CNRS vole aux chercheurs le pouvoir scientifique », affirment Jean-Luc Mazet, secrétaire général du SNCS-FSU et Patrick Monfort, membre du bureau national et élu au conseil d'administration du CNRS dans un texte publié en ligne. Comme l'avait fait le SNTRS-CGT, le SNCS conteste les nouvelles modalités pour l'élection des conseils scientifiques des instituts et du conseil scientifique (AEF n°290660).
Les syndicats (1) du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) ont quitté la séance du CTP (comité technique paritaire), réuni mardi 20 octobre 2009. Dans un communiqué commun, ils expliquent avoir pris cette décision parce qu'une motion hostile à la PES (prime d'excellence scientifique) n'a pas été soumise au vote par la direction générale de l'organisme de recherche. Dans cette motion, les syndicats contestent la mise en place d'une prime d'excellence scientifique au CNRS et propose que les sommes qui lui sont allouées soient utilisées pour une revalorisation des débuts de carrières, une augmentation « significative » des avancements et une revalorisation de la prime de recherche « pour tous les chercheurs ».