En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Les formations de l'enseignement supérieur sont trop cloisonnées », tandis qu'une plus grande interdisciplinarité intéresserait les PME qui recrutent les jeunes diplômés de ces formations, estime Arnaud Bonhomme, fondateur et président de la société aBria, une petite entreprise de cinq salariés créée en mai 2009 et spécialisée dans le conseil et le design de services auprès d'entreprises. Il fait aussi partie du CA de l'association « le Café de l'avenir », qui met en relation des entreprises et des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur (AEF n°302975). Il est membre de la commission innovation recherche et nouvelles technologies du Medef. Il intervient par ailleurs comme expert dans le cadre du programme CPI (création d'un produit innovant), qui rassemble des étudiants de trois écoles (Centrale Paris, l'Essec et Strate collège design) qui réalisent ensemble des projets communs pour le compte d'entreprises.
Les critères de sélection d'une entreprise pour les étudiants et jeunes diplômés sont d'abord les offres d'emplois (80 %), le secteur d'activité (68 %), la qualité et l'image des produits et services (56 %) et le « prestige » de l'entreprise (40 %), indique Laurence Chavot-Villette, directrice associée du cabinet de conseil en marketing et communication Quatre vents. Celui-ci rend public les résultats d'une étude menée en juin 2010 auprès de 3 123 jeunes ayant répondu à un questionnaire en ligne, à l'occasion d'une conférence, jeudi 8 juillet 2010.
Les nouvelles générations dites « digital natives », les 18-24 ans nés dans une société multimédia, s'inscrivent dans « un rapport au temps et à l'espace qui casse toutes les règles des générations précédentes », et les directeurs de ressources humaines peuvent ainsi se trouver « face à des comportements étonnants et parfois déroutants ». C'est le constat dressé par l'institut BVA dans son étude « Gene-Tic », publiée en juillet 2010 (1), et qui montre que face à un marché de l'emploi marqué par une « réduction des salaires », la « généralisation des indemnités de stage », la « précarisation », le « manque d'offre », les jeunes « sont devenus très pragmatiques, voire cyniques face à la relation à l'entreprise ».
Travailler « main dans la main » avec les jeunes issus des formations universitaires : c'est le souhait exprimé par les intervenants de la table ronde intitulée « Les formations universitaires répondent-elles aux besoins de recrutement des entreprises ? Comment ? », dans le cadre de l'édition 2010 des RUE (Rencontres universités entreprises), le 27 mai 2010 au Cnit-la Défense. En voici des échos.