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« D'ici la fin de l'année, nous allons organiser une campagne de communication dans les médias lorsque nous aurons atteint un flux suffisant d'utilisateurs du DMP, soit entre 40 000 et 50 000, et quand le DMP se sera bien installé dans un gros établissement comme le CHU par exemple. J'espère que dans six mois, tout Aquitain aura entendu parler du DMP, soit par sa caisse primaire d'assurance maladie, soit par la presse », indique à AEF Noëlle Saint-Upéry, la directrice de Télésanté Aquitaine (1), l'opérateur régional chargé de la diffusion de ce dossier médical personnel. Testé en Aquitaine depuis 2006, ce dossier informatisé y concerne aujourd'hui 10 établissements de soins, un laboratoire d'analyses, deux cabinets de radiologie, 325 professionnels de santé (médecins, kinésithérapeutes, pharmaciens, infirmières…) et 18 000 patients, alors que la région compte une centaine d'établissements et entre 5 000 et 6 000 libéraux.
« Expérimenter le DMP auprès des patients souffrant d'une maladie chronique » afin de « mettre l'accent sur la prévention, d'assurer une meilleure qualité de soins et, par conséquent, d'améliorer leur santé ». C'est l'une des conclusions du rapport « Le dossier médical personnel : quel bilan d'étape pour quelles perspectives ? », rendu public le 30 juillet 2009 par l'Opecst (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques), suite à une audition du 30 avril dernier réunissant les principaux acteurs du projet (responsables administratifs, représentants des professionnels de santé et des patients, industriels, Cour des comptes, Cnil…). Le sénateur Jean-Claude Étienne (UMP, Marne) et le député Pierre Lasbordes (UMP, Essonne), vice-présidents de l'Opecst, y reconnaissent que la création du DMP, prévue par la loi du 13 août 2004 relative à l'assurance maladie, « a connu de multiples retards et difficultés, lesquels ont donné lieu à plusieurs rapports d'experts » (AEF n°299694) et étudient les perspectives d'avenir du projet.
« Après une phase de remise à plat en 2007, puis de reconstruction, en 2008, je suis heureuse de vous annoncer que, comme je m'y étais engagée, 2009 est l'année du passage à l'acte pour le DMP », a annoncé aujourd'hui, jeudi 9 avril 2009, Roselyne Bachelot lors de l'inauguration d'un colloque de présentation du « programme de relance » du DMP (dossier médical personnel et partagé) au ministère de la Santé axé sous l'angle de la « coordination des soins ». Précisant que 74 millions d'euros ont été dépensés sur trois ans (2006,2007,2008) pour le lancement du DMP, qui initialement devait être opérationnel en 2007, la ministre de la Santé a jugé qu'il s'agissait d'une « enveloppe plus que raisonnable et même assez minime pour le lancement d'un plan d'une telle envergure ». Elle a également précisé que 44 millions d'euros sont provisionnés pour 2009 et qu'au final, le coût du déploiement du DMP devrait avoisiner « une centaine de millions d'euros » par an sur une période de montée en charge. Pour Michel Gagneux, nouveau président du GIP DMP, les 74 millions « n'ont pas été de l'argent perdu ; c'est grâce à cet investissement placé sur des projets territoriaux que nous allons lancer des expérimentations dans le cadre de la relance du DMP ».
Michel Gagneux, Igas (inspecteur général des affaires sociales), nommé au conseil d'administration et au comité d'orientation du GIP (groupement d'intérêt public) "groupement de préfiguration du dossier médical personnel", est désigné par arrêté de la ministre de la Santé, publié au Journal officiel du vendredi 23 janvier 2009, pour devenir le président du conseil d'administration du GIP et président de son comité d'orientation.