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L'université Montpellier-II défend l'idée d'une université unique de type grand établissement, s'appuyant sur des pôles formation-recherche « positionnés entre les composantes et laboratoires et les instances centrales de l'établissement », indique sa présidente, Danièle Hérin, dans le cadre de la réflexion menée sur la fusion des trois universités montpelliéraines. « L'idée est d'avoir une université unique fortement liée aux organismes de recherche, aux grandes écoles et à quelques grands industriels », détaille Danièle Hérin. Les universités de Montpellier se sont engagées à fusionner au 1er janvier 2012, dans le cadre du PRES Université Montpellier Sud de France (AEF n°293077).
« Je souhaite que la nouvelle université unique de Montpellier prenne la structure juridique d'une université autonome de type loi LRU », déclare à AEF Philippe Augé, président de l'université Montpellier-I (droit, économie, gestion, santé), fin juin 2010. « Ce modèle d'université a fait ses preuves à Montpellier-I et nous donne un certain nombre de garanties notamment sur les principes de fonctionnement et de représentation au sein des instances de direction. » Outre les avantages acquis par les universités autonomes, Philippe Augé estime que « le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et la communauté universitaire ne comprendraient pas que nous n'options pas pour le modèle universitaire le plus récent ». De son côté, l'université Montpellier-II (Sciences et techniques) oriente sa réflexion vers une université unique de type grand établissement qualifié d' « université de recherche intensive » bâtie autour de six grands pôles de recherche et de formation (AEF n°263737).
« Nous arrivons à un moment intéressant où les présidents des trois universités vont présenter leur vision d'une université unique », déclare Dominique Deville de Périère, présidente du PRES UMSF (Université Montpellier Sud de France) lors d'une conférence de presse, mardi 15 juin 2010. Cette présentation devrait intervenir « d'ici 15 jours ». Lors de la constitution du PRES montpelliérain, les universités de Montpellier-I, Montpellier-II Sciences et techniques du Languedoc et Monptellier-III Paul-Valéry se sont engagées à fusionner au 1er janvier 2012 (AEF n°293077). Par ailleurs, le site montpelliérain attend d'avoir le détail des appels d'offres lancés dans le cadre du grand emprunt pour « candidater le plus possible ».
« Il vaut mieux attendre le prochain contrat quadriennal en 2015. Ça n'aurait aucun sens de fusionner avant », déclare Eric Buffenoir, vice-président du conseil d'administration de l'université Montpellier-II, dans l'édition du 22 juin 2009 de « Direct Montpellier ». « Nous avions une fenêtre de tir pour 2011 car les universités auraient pu signer un contrat quadriennal commun mais elles ont pris du retard, du coup, ça ne s'est pas fait », ajoute-il. Eric Buffenoir réagissait aux propos tenus par Valérie Pécresse, le 11 juin 2009, lors de l'inauguration du centre chimie séparative de Marcoule (Gard). La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche avait indiqué que « la fusion des universités montpelliéraines est un objectif » mais que l' « on n'était pas à un an près ».
Les statuts du PRES « Université de Montpellier-Sud de France », constitué sous la forme d'un EPCS, sont publiés au Journal officiel du 10 juin 2009 (L'AEF n°293092). Les trois membres fondateurs de ce PRES sont les universités Montpellier-I, Montpellier-II (Sciences et techniques du Languedoc) et Montpellier-III (Paul-Valéry). Des membres associés pourront adhérer à la structure après accord unanime des membres fondateurs. Les conseils d'administration des trois universités de Montpellier avaient adopté les statuts du PRES le 23 janvier dernier (L'AEF n°304356).