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La Commission européenne va investir « près de 6,4 milliards d'euros dans la recherche et l'innovation » en 2011 via le 7e PCRD, annonce-t-elle, lundi 19 juillet 2010. Ce financement, qu'elle qualifie de « plus important jamais réalisé dans ce domaine » a augmenté de 12 % par rapport à 2010 (5,7 milliards d'euros) et de 30 % par rapport à 2009 (4,9 milliards d'euros). Il permettra de « faire des avancées scientifiques et de renforcer la compétitivité de l'Europe ». « Les subventions seront attribuées par voie d'appels à propositions dans le courant des quatorze prochains mois. De nombreux appels seront officiellement publiés le 20 juillet », indique la Commission. « Près de 16 000 participants issus d'organismes de recherche, d'universités et de l'industrie, dont environ 3 000 PME, pourront ainsi bénéficier d'un financement », précise-t-elle, espérant la création de plus de 165 000 emplois.
« Le vieillissement, la santé, et la réduction des émissions dans les transports urbains » pourraient être les premiers thèmes des premiers partenariats pour une « approche intégrée de l'innovation », rapportent les ministres européens de la recherche réunis en conseil « compétitivité » informel, les 15 et 16 juillet 2010 à Bruxelles, sous la présidence belge. La Commission a « fourni une série de précisions sur les futurs partenariats » qui devraient « permettre de resserrer les liens universités-entreprises ». « Il ne s'agira pas d'un programme supplémentaire, mais plutôt d'une nouvelle organisation des outils existants dans le cadre de plates-formes pour rapprocher l'offre et la demande », précise le conseil des ministres, qui y est « favorable » mais insiste sur « l'excellence et la simplicité ». Il s'agit des « premiers éléments que la Commission européenne a révélés quant au contenu de son futur 'plan pour la recherche et l'innovation' », soulignent les ministres européens, qui disent « fonder de grands espoirs dessus » (AEF n°268709). Lors du conseil, ils ont ainsi discuté d'une « série de propositions concrètes » sur l'innovation, mais aussi sur la simplification des programmes de recherche européens.
Benoît Cerexhe, ministre bruxellois de l'Économie, de l'Emploi et de la Recherche scientifique et président du conseil « compétitivité » pendant la présidence belge de l'UE, reçoit une « pétition de 13 500 signatures demandant la simplification des procédures administratives applicables aux chercheurs », indique le ministère belge, lundi 5 juillet 2010. Dénommé « Trust researchers » (faire confiance aux chercheurs), la pétition a été rédigée en février 2010 par quatre chercheurs (autrichien, suisse, turc et hongrois), comme une « déclaration à l'attention du conseil des ministres européens et du Parlement européen » qui plaide pour une « simplification des dispositions financières et administratives liées au PCRD et autres instruments de financement de l'UE ». Sur plus de 40 pays, ceux qui comptent le plus de signataires à ce jour sont : la France (1 550), l'Allemagne (1 453), l'Autriche (1 264), l'Espagne (1 151), le Royaume-Uni (1 085) et l'Italie (1 043). La pétition obtient même 40 signatures en provenance des États-Unis.
La Leru (Ligue des universités de recherche européennes) recommande la « suppression des feuilles de temps », dans son document d'analyse et de recommandations pour un « 8e PCRD efficace », rendu public lundi 7 juin 2010. L'étude, rédigée par Stijn Delauré, conseiller sur la recherche européenne à université catholique de Louvain (Belgique), est basée sur les résultats d'une enquête menée auprès des chefs de projets de recherche européen des 22 universités membres de la Leru. Pour l'association, les feuilles de temps sont des « fardeaux » et ne sont pas adaptées aux chercheurs qui « travaillent souvent au-delà et en dehors de leur temps de travail ». Mais cette suppression ne doit pas « obliger les établissements à utiliser des forfaits pour des coûts de personnel », puisque qu' « il n'est pas certain que l'utilisation de forfaits permette une simplification pour tous les bénéficiaires ».
« Recentrer les politiques de recherche et d'innovation sur les défis sociétaux majeurs auxquels font face l'Europe et le monde », c'est l'une des grandes lignes de la future stratégie européenne de recherche et d'innovation esquissée par Maire Geoghegan-Quinn, commissaire européenne en charge de la Recherche, de l'Innovation et de la Science, mardi 11 mai 2010, lors d'une conférence sur les plateformes technologiques européennes. La stratégie devrait être prête en septembre 2010 et présentée lors du conseil européen réunissant les chefs d'État, à l'automne, ce qui montre, selon la commissaire européenne, que la recherche et l'innovation sont « en haut de l'agenda politique » (AEF n°273059).
Le 7ème PCRD s'avère « bien approprié pour répondre aux besoins économiques et sociaux », conclut un rapport d'étape sur les deux premières années du programme européen de financement de la R&D pour 2007-2013, présenté par la Commission européenne, mercredi 19 avril 2009.