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La Commission européenne propose de « couvrir » le coût supplémentaire de 1,4 milliard d'euros nécessaire au financement 2012-2013 d'Iter, le réacteur thermonucléaire international expérimental, annonce-t-elle, mardi 20 juillet 2010. Elle réserverait 100 millions d'euros issus du 7e PCRD en 2012, 360 millions d'euros en 2013, et ferait un « virement initial de crédits inutilisés provenant d'autres budgets de l'UE vers le budget consacré à Iter, pour un montant de 400 millions d'euros ». « Un autre transfert du même type sera précisé plus tard ; le processus débutera dans le contexte de la concertation budgétaire en novembre », précise-t-elle. Cette révision a été rendue « nécessaire par la forte augmentation globale du coût d'Iter, qui a porté le montant à financer par l'Europe à près de 7,2 milliards au lieu des 2,7 milliards d'euros prévus au départ », rappelle la Commission.
La Commission européenne va investir « près de 6,4 milliards d'euros dans la recherche et l'innovation » en 2011 via le 7e PCRD, annonce-t-elle, lundi 19 juillet 2010. Ce financement, qu'elle qualifie de « plus important jamais réalisé dans ce domaine » a augmenté de 12 % par rapport à 2010 (5,7 milliards d'euros) et de 30 % par rapport à 2009 (4,9 milliards d'euros). Il permettra de « faire des avancées scientifiques et de renforcer la compétitivité de l'Europe ». « Les subventions seront attribuées par voie d'appels à propositions dans le courant des quatorze prochains mois. De nombreux appels seront officiellement publiés le 20 juillet », indique la Commission. « Près de 16 000 participants issus d'organismes de recherche, d'universités et de l'industrie, dont environ 3 000 PME, pourront ainsi bénéficier d'un financement », précise-t-elle, espérant la création de plus de 165 000 emplois.
Les ministres européens de la recherche ont échangé sur la mise en place d'objectifs nationaux « ambitieux et réalistes » pour l'investissement en R&D, lors du conseil « compétitivité » du mercredi 26 mai 2010. Ces objectifs sont prévus dans la stratégie « Europe 2020 » pour la croissance et l'emploi, qui sera adoptée par le Conseil européen les 17 et 18 juin prochains. Les ministres ont également approuvé l'intention de la Commission de mettre en place des indicateurs appropriés pour mesurer l'impact de la recherche sur l'emploi et la croissance. Certains ministres ont souligné le besoin d'inciter le secteur privé à investir dans la recherche et l'innovation. D'autres ont mis en avant l'importance de l'éducation, les conditions pour attirer des scientifiques et la promotion d'une culture de l'innovation auprès des citoyens européens. Ils proposent une évaluation à mi-parcours des progrès, en 2015.
Le conseil Iter adopte le budget 2010 de Iter organization, le maître d'ouvrage et l'exploitant d'Iter (réacteur expérimental de fusion thermonucléaire), qui s'élève à 174,8 million d'euros, annonce-t-il à l'issue du conseil d'administration qui s'est tenu, pour la cinquième fois, les 18 et 19 novembre 2009 à Cadarache (Bouches-du-Rhône). Cette réunion a rassemblé des représentants des sept membres d'Iter : la Chine, l'Union européenne, l'Inde, le Japon, la Corée, la Russie et les États-Unis.
Alors qu'en 2001, la Chine, la Corée du Sud, les États-Unis, la Fédération de Russie, l'Inde, le Japon et l'Union européenne avaient « estimé à 5 milliards d'euros la fabrication et la livraison d'Iter et à 5 autres milliards l'exploitation pendant 20 ans et le démantèlement, dans deux ou trois ans, on verra combien coûte la réalisation. Il y aura des investissements additionnels parce que les matériaux ont changé » indique Kaname Ikeda, directeur général d'Iter Organization, le maître d'ouvrage et l'exploitant d'Iter, mercredi 30 septembre 2009, lors d'un bilan d'étape du projet, dont la construction est financée à 45 % par l'Union européenne.
L’opérateur public annonce, le 4 août 2022, avoir publié au deuxième trimestre de cette année 427 000 offres d’emploi supplémentaires par rapport à la même période l’année précédente (+16,5 %). Les plus forts taux de croissance concernent les métiers du support à l’entreprise (+33 %), de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne (+22 %) et de l’industrie (+21 %). Les deux tiers (66,1 % précisément) de ces offres portent sur des contrats à durée indéterminée ou à durée déterminée d’au moins six mois, 1,6 point de plus en un an. Les secteurs de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne et aux collectivités sont ceux qui ont vu la part de ces emplois durables progresser le plus, avec une augmentation respectivement de 4,7 points et 3,5 points. En revanche, le nombre d’offres durables chute dans le secteur de la santé, de 4,3 points en un an.