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« Montpellier-III essaye de structurer sa vision de l'université unique en reprenant l'idée de grands pôles de recherche combinée avec un conseil d'administration de type loi LRU et les quatre secteurs de formations proposés par le ministère », explique à AEF Anne Fraïsse, présidente de l'université Montpellier-III Paul-Valéry, alors que les universités de Montpellier se sont engagées à fusionner au 1er janvier 2012, dans le cadre du PRES Université Montpellier Sud de France (AEF n°293077). « La difficulté est de savoir comment combiner entre eux ces différents étages entre les composantes et le conseil d'administration unique. » De son côté, l'université Montpellier-II (Sciences et techniques) oriente sa réflexion vers une université unique de type grand établissement qualifié d' « université de recherche intensive » bâtie autour de six grands pôles de recherche et de formation (AEF n°263737). L'université Montpellier-I (droit, économie, gestion, santé) préférerait opter pour une structure de type loi LRU (AEF n°263599).
« Je souhaite que la nouvelle université unique de Montpellier prenne la structure juridique d'une université autonome de type loi LRU », déclare à AEF Philippe Augé, président de l'université Montpellier-I (droit, économie, gestion, santé), fin juin 2010. « Ce modèle d'université a fait ses preuves à Montpellier-I et nous donne un certain nombre de garanties notamment sur les principes de fonctionnement et de représentation au sein des instances de direction. » Outre les avantages acquis par les universités autonomes, Philippe Augé estime que « le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et la communauté universitaire ne comprendraient pas que nous n'options pas pour le modèle universitaire le plus récent ». De son côté, l'université Montpellier-II (Sciences et techniques) oriente sa réflexion vers une université unique de type grand établissement qualifié d' « université de recherche intensive » bâtie autour de six grands pôles de recherche et de formation (AEF n°263737).
« Nous arrivons à un moment intéressant où les présidents des trois universités vont présenter leur vision d'une université unique », déclare Dominique Deville de Périère, présidente du PRES UMSF (Université Montpellier Sud de France) lors d'une conférence de presse, mardi 15 juin 2010. Cette présentation devrait intervenir « d'ici 15 jours ». Lors de la constitution du PRES montpelliérain, les universités de Montpellier-I, Montpellier-II Sciences et techniques du Languedoc et Monptellier-III Paul-Valéry se sont engagées à fusionner au 1er janvier 2012 (AEF n°293077). Par ailleurs, le site montpelliérain attend d'avoir le détail des appels d'offres lancés dans le cadre du grand emprunt pour « candidater le plus possible ».
Les statuts du PRES « Université de Montpellier-Sud de France », constitué sous la forme d'un EPCS, sont publiés au Journal officiel du 10 juin 2009 (L'AEF n°293092). Les trois membres fondateurs de ce PRES sont les universités Montpellier-I, Montpellier-II (Sciences et techniques du Languedoc) et Montpellier-III (Paul-Valéry). Des membres associés pourront adhérer à la structure après accord unanime des membres fondateurs. Les conseils d'administration des trois universités de Montpellier avaient adopté les statuts du PRES le 23 janvier dernier (L'AEF n°304356).