En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« La Lolf promeut une évaluation des politiques publiques par une gestion verticale, avec des objectifs et des indicateurs », déclare Thierry Carcenac (SRC, Tarn) à l'occasion de la remise du rapport d'information de la mission d'information sur la mise en œuvre de la Lolf intitulé « Lolf et réformes de l'État : complémentarité ou contradiction ? », mercredi 21 juillet 2010 à l'Assemblée nationale. « Or, les récentes réformes sont mises en œuvre au travers de choix horizontaux. Les contraintes budgétaires et la logique traditionnelle de fléchage des crédits ministère par ministère l'emportent, au risque de mettre en cause la logique de la Lolf », estime le député. La mission s'est plus particulièrement intéressée en 2010 à « la bonne articulation entre la Lolf et les réformes plus récentes issues de la RGPP ».
Deux informaticiens de l'académie de Nice, en grève contre l'application du SDI depuis lundi 28 juin 2010 « se sont respectivement vu remettre [mardi 29 juin] par porteur spécial une lettre de mise en demeure signée du secrétaire général de cette académie, leur intimant l'ordre de reprendre immédiatement leur travail », indique le Spaseen-FO dans un communiqué daté du mercredi 30 juin 2010. Dans sa lettre [datée du 29 juin], le secrétaire général de l'académie, Hubert Schmidt, considère que l'absence de ces deux informaticiens « constitue un obstacle direct et certain du mandatement de la paye de plusieurs dizaines de milliers d'agents pour le mois de juillet ». Il met donc les grévistes « en demeure de rejoindre [leur] poste de travail » et signale que leur « absence appellerait une réponse d'ordre disciplinaire fondée sur le refus délibéré d'exécuter un ordre légal ».
« Pour respecter le cadre légal et dans un souci d'efficacité, l'intersyndicale propose de déposer un préavis de grève à partir du 25 juin et d'en déposer un plus spécifique début juillet afin d'empêcher la publication des résultats du baccalauréat par des sociétés privées », indique l'intersyndicale des informaticiens de l'Éducation nationale (1), dans un communiqué daté du 15 juin 2010. L'intersyndicale a débuté son action contre la mise en place du SDI (schéma directeur des infrastructures) et de ses applications, telles que Chorus, en décembre 2009 (AEF n°267424). Le 30 mars dernier, une journée de grève avait mobilisé 80 à 90 % des personnels, selon l'intersyndicale. Mercredi 9 juin 2010, ces organisations étaient reçue par le conseiller social de Luc Chatel, Erick Roser (AEF n°266849). « En ne donnant aucune réponse aux revendications exprimées par l'immense majorité du personnel, le ministère vient de prendre la responsabilité du conflit », estiment les organisations syndicales.
« La mise en place de Chorus a servi à justifier des suppressions de postes », affirme le syndicat A&I-Unsa dans un communiqué du 9 juin 2010. « Présenté comme source d'économie et comme outil de mutualisation », Chorus génère selon le syndicat « du travail supplémentaire avec des moyens en personnel réduits ». Depuis décembre 2009, une intersyndicale d'informaticiens de l'Éducation nationale (1) dénonce elle aussi les retards de remboursements, les suppressions de postes de personnels administratifs et la saisie manuelle de données, « conséquences » de la mise en application du progiciel interministériel Chorus (AEF n°267424) et (AEF n°266849).
« Le ministère n'a apporté aucune réponse à nos revendications », explique à AEF Jean-Louis Brunel, de l'Un Sgpen-CGT, au lendemain de la rencontre, mercredi 9 juin 2010, du conseiller social de Luc Chatel, Érick Roser (AEF n°267451), et des représentants de l'intersyndicale des informaticiens (1) de l'Éducation nationale. « Nous avons été écoutés, mais pas entendus », estime quant à lui Charles Hetzel, secrétaire général du Spaseen-FO. L'intersyndicale a débuté son action contre la mise en place du SDI (schéma directeur des infrastructures) et de ses applications, telles que Chorus, en décembre 2009 (AEF n°267424). Le 30 mars dernier, une journée de grève avait mobilisé 80 à 90 % des personnels, selon l'intersyndicale.
« L'adoption par le ministère de l'Éducation nationale du progiciel de gestion comptable Chorus se fait au détriment des personnels, des parents d'élèves et au mépris des règles de respect de la vie privée », dénonce Jean-Louis Brunel, du syndicat UN Sgpen-CGT, lors d'une conférence de presse organisée par l'intersyndicale des informaticiens de l'Éducation nationale : SNPTES-Unsa, Snasub-FSU, Spaseen-FO, Sgen-CFDT et l'UN Sgpen-CGT, jeudi 3 juin 2010. Selon l'intersyndicale, qui a débuté son action contre la mise en place de Chorus en décembre 2009, « des centaines de milliers d'enseignants attendent, depuis sept mois en moyenne et dans toutes les académies, d'être remboursés de leurs frais de déplacement ». Pour certains les sommes atteindraient 6 000 euros. De même dans certaines académies, les bourses du second trimestre n'ont toujours pas été versées aux élèves. Une journée d'action des informaticiens est prévue le 9 juin prochain, date à laquelle l'intersyndicale devrait être reçue par le ministère de l'Éducation nationale.
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."