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Façadier-peintre, techniques comptables, secrétariat commercial, tourneur-fraiseur, technicien supérieur en maintenance industrielle : telles sont les cinq formations transfrontalières franco-allemandes mises en oeuvre en 2009 auprès d'une soixantaine de demandeurs d'emploi français par l'Afpa-Alsace en partenariat avec la Gewerbe Akademie d'Offenburg (Chambre de métiers de Freiburg). « Ce dispositif permet aux bénéficiaires d'apprendre la langue allemande et d'apprendre un métier, en ciblant les secteurs qui ont à l'heure actuelle des difficultés de recrutement », indique à l'AEF Martine Calderoli-Lotz, vice-présidente du conseil régional d'Alsace en charge de la formation professionnelle continue. Dans ce cadre, en 2010, environ 140 parcours devraient être financés par la région.
« Expérimenter des 'pôles de développement économique frontaliers', zones économiques à statut fiscal et social spécifique » : telle est la principale proposition du rapport parlementaire sur la politique transfrontalière, remis mercredi 23 juin 2010 au Premier ministre, François Fillon, par Étienne Blanc, député UMP de l'Ain, Fabienne Keller, sénatrice UMP du Bas-Rhin, et Marie-Thérèse Sanchez-Schmid, députée européenne (PPE). Ces zones visent à « apporter une réponse aux stratégies de voisins qui, par des statuts juridiques et fiscaux particulièrement attractifs et par un démarchage offensif, réussissent à concentrer l'activité économique sur leur sol en externalisant, de fait, sur le territoire français les charges liées à […] l'accompagnement social de leurs salariés ».
« Le réseau transfrontalier 'Eures-T (transfrontalier) Rhin supérieur' doit maintenant permettre la création de nouveaux emplois », affirme sa présidente, Eva Strobel, responsable de la direction régionale de l'agence pour l'emploi du Land de Bade-Würtemberg (Allemagne), jeudi 19 novembre 2009. Elle s'exprimait à l'occasion des dix ans du réseau à la Maison de la Région Alsace (Strasbourg). Lancé dans le cadre du programme de mobilité européen « Eures » (AEF n°298489), ce partenariat concerne l'Alsace, les régions allemandes de Bade et du Palatinat du Sud, ainsi que la région nord-ouest de la Suisse, soit six millions d'habitants au total. La Commission européenne s'est fondée sur son expérience pour définir les nouvelles orientations du programme Eures sur la période 2010-2013, d'après la représentante de la direction générale « Emploi » Wallis Goelen.
« En période de crise, les entreprises lorraines devraient utiliser davantage la flexibilité et la mobilité des travailleurs européens pour améliorer leur positionnement sur les marchés transfrontaliers, en recourant plus largement aux procédures du détachement de personnel pour favoriser leurs prestations de services dans les pays voisins [Luxembourg, Allemagne, Belgique] », observe Colette Hasser, directrice du « CRD (Centre de ressources et de documentation)-Eures Lorraine », à l'occasion d'une conférence dédiée aux « frontaliers lorrains au Luxembourg », à Metz, le 5 juin 2009. Plusieurs services facilitant l'implantation d'activités et le recrutement au Luxembourg ont été présentés aux queqlue 150 participants : entrepreneurs lorrains, partenaires publics et privés du réseau « Eures » (European Employment Services), travailleurs et demandeurs d'emploi transfrontaliers.
Un nouvel « accord de réciprocité » entre le conseil régional de Champagne-Ardenne et la région wallonne (Belgique) permet à des demandeurs d'emploi de ces deux régions voisines de bénéficier de l'ensemble des offres de formation proposées de l'autre côté de la frontière, indique à l'AEF Jean-Paul Bachy, président du conseil régional champardennais, jeudi 30 avril 2009, après avoir signé ce document à Jambes (Namur), avec Rudy Demotte, ministre-président du gouvernement wallon. Chaque région s'y engage à mettre à disposition de la région partenaire un quota annuel de 50 000 heures-stagiaires, et ce sur une période de trois ans (2009-2011).
Le conseil régional d'Alsace vient de conclure, début avril 2009, sa deuxième « convention-cadre de partenariat pour le développement de la formation professionnelle continue » avec l'ARCnam (Association régionale du Cnam en Alsace), qui porte sur la période 2009-2011. Comme l'indique Martine Calderoli-Lotz (groupe UMP et indépendants), vice-présidente à la formation professionnelle continue du conseil régional, « il s'agit de favoriser l'insertion professionnelle des demandeurs d'emploi et l'élévation des qualifications des actifs, en recentrant notre soutien sur les formations dispensées au plus près des territoires et sur les actions transfrontalières ». En Alsace, le public des demandeurs d'emploi représente 15 % des 800 auditeurs du Cnam.