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La candidature de Strasbourg à l'initiative d'excellence « sera fondée d'une part sur des briques [équipements et laboratoires d'excellence, Satt, etc.], et d'autre part sur un dispositif d'ensemble, le tout faisant plus que la somme des parties. Il s'agit de construire notre valeur ajoutée, à travers des projets originaux et innovants confirmant l'excellence de la recherche et visant la pluridisciplinarité, l'attractivité internationale, les meilleurs liens avec la formation et l'amplification des relations avec les entreprises », souligne le 27 juillet 2010 le président de l'université de Strasbourg Alain Beretz. Dans une interview à AEF accordée conjointement avec Guy-René Perrin, nommé « délégué général au grand emprunt », il précise l'état d'avancement des projets envisagés pour candidater aux appels à projets du grand emprunt à compter du 15 septembre (AEF n°269257). Parmi les atouts à valoriser, ils mentionnent leur attachement « aux projets scientifiques davantage qu'aux structures », l'emboîtement des projets les uns dans les autres, ainsi que les avantages liés à l'université unique (pluridisciplinarité, gouvernance unifiée).
« Le grand emprunt est le dossier d'avenir pour l'Alsace. Nous venons d'expliquer aux élus alsaciens les grandes lignes de notre programme, dont le porteur est l'université de Strasbourg. Il s'agit de s'entourer de l'avis et de la collaboration de l'ensemble des forces vives, de façon souple et cohérente », indique Alain Beretz, président de l'UdS, vendredi 7 mai 2010, à l'occasion d'un point presse tenu aux côtés de Nicolas Carboni, directeur général du pôle de compétitivité à vocation mondiale « Alsace Biovalley » et du professeur Jacques Marescaux, président-fondateur de l'Ircad. Cette réunion a rassemblé la dizaine de parlementaires du Bas-Rhin et les représentants de plusieurs collectivités locales (conseil régional, conseil général du Bas-Rhin et communauté urbaine de Strasbourg). L'UdS et ses partenaires strasbourgeois annoncent qu'ils candidateront à cinq appels à projets du grand emprunt, concernant « l'initiative d'excellence », « l'IHU » (institut hospitalo-universitaire), « la santé et les biotechnologies », « la valorisation » et « les laboratoires d'excellence ». La mission de coordination des différents projets reviendra à Guy-René Perrin, nommé délégué général au grand emprunt à l'université. L'UdS se dit « apte » à porter un projet ambitieux dont les différentes composantes représentent un investissement estimé à plus de 1,5 milliard d'euros ».
Il est « nécessaire de lancer rapidement les premiers appels à projet du Grand emprunt » - dont environ 8 milliards seront affectés à la recherche (AEF n°277522) - , déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, jeudi 1er avril 2010, à l'occasion du colloque annuel de la CPU à Nancy (AEF n°273120). « Je pense en particulier aux équipements d'excellence, de 1 à 20 millions d'euros environ, qui seront au service d'un projet scientifique commun ; ces équipements que vos laboratoires ont tant de difficultés à financer et qui leur manquent cruellement », souligne-t-elle, précisant qu'elle souhaite qu'ils soient « mis à la disposition du plus grand nombre pour être utilisés de manière optimale ». Suivront ensuite, indique la ministre, les lancements de « la dynamique des laboratoires d'excellence, des instituts de recherche technologique, des IHU (Instituts hospitalo-universitaires) et des Satt (Société d'accélération du transfert de technologies) » (AEF n°276711).
« Pour positionner l'Alsace comme une région de référence sur quelques domaines-clés, la stratégie régionale de l'innovation [adoptée le 4 décembre 2009] fixe trois « convergences » thématiques : économie verte, santé et bien-être, humanisme et questions de société », indique début février 2010 à AEF la région Alsace, qui l'a élaborée en partenariat avec l'Etat, Oséo et l'Agence régionale de l'innovation Alsace (AEF n°288982). « Il n'y aura pas d'injonction venant du haut », insiste le directeur de l'innovation, de la recherche et de l'enseignement supérieur de la région Alsace Guy-René Perrin. « Nous souhaitons que les acteurs eux-mêmes - universités, centres de transfert de compétences, écoles d'ingénieurs, pôles de compétitivité, organismes consulaires, entreprises, etc. - s'emparent de cette stratégie et proposent des actions ». La mise en place de la gouvernance interviendra après les élections régionales, la première feuille de route devant être élaborée d'ici la fin de l'année « pour une éventuelle révision du programme opérationnel compétitivité régionale et emploi Alsace du Feder 2007-2013 à mi-parcours » .