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« La publication dimanche 29 août des décrets instituant une indemnité aux enseignants chargés de l'évaluation en cours de formation des épreuves de CAP, BEP et baccalauréat professionnel marque enfin la reconnaissance du travail supplémentaire effectué par les personnels », indique le Sgen-CFDT dans un communiqué lundi 30 août 2010. Un décret, publié au JO du dimanche 29 août 2010 institue une indemnité au bénéfice des enseignants chargés de l'évaluation en cours de formation des épreuves de certains diplômes de la voie professionnelle (AEF n°261810). Le taux de référence de cette indemnité est fixé, pour l'année scolaire 2010-2011, à 83 euros. « Ce taux est porté à 98 euros si l'enseignant procède à une évaluation en contrôle en cours de formation d'une division comportant entre 16 et 24 élèves, 108 euros si l'enseignant procède à une évaluation en contrôle en cours de formation pour une division comportant 25 élèves et plus », précise un arrêté du 26 août, publié également au JO du 29 août.
« [L'épreuve de rattrapage] inaugurée en 2009 […] a permis d'augmenter artificiellement de dix points le taux de réussite au baccalauréat professionnel le faisant passer de 77 % à 87 %, les effets médiatiques primant sur le niveau réel des élèves. Face à la contestation générale, le ministère a revu sa copie. Mais le compte n'y est toujours pas », indique le Snuep-FSU , dans un communiqué mercredi 23 juin 2010. Le syndicat ajoute qu'il « a donc déposé un préavis de grève national pour couvrir les jours arrêtés par chaque recteur pour le déroulement de l'épreuve de contrôle ». Une note de service, publiée au BO du 6 mai 2010, a modifié l'épreuve de contrôle au baccalauréat professionnel (AEF n°269384), accordée en 2008 aux lycéens par Xavier Darcos, le précédent ministre de l'Éducation nationale (AEF n°301771).
Tous les textes relatifs aux modalités d'évaluation de certaines disciplines au bac pro, et augmentant la part de contrôle en cours de formation, ont été adoptés au CSE malgré l'opposition de la FSU, de la CGT, de SUD et de l'UNL, indique à AEF Julien Maraval, secrétaire national du SE-Unsa, au sortir du CSE, jeudi 11 mars 2010. Ces syndicats dénoncent en effet un risque de dévalorisation du diplôme qui serait introduite par le CCF ainsi que des inégalités entre établissements et territoires. L'Unsa, la CFDT et la FCPE ont voté pour ces textes.
« L'augmentation de la part de CCF est le début d'un engrenage qui n'aura de cesse de diminuer la valeur nationale des diplômes et fera les beaux jours des MFR », affirment le Snetap-FSU et le Syac-CGT dans un communiqué du 19 février 2010. Les deux syndicats accusent le Sgen-CFDT de s'être « associé aux directions de l'enseignement privé et aux professionnels » lors du Cnea du 11 février « pour brader le diplôme du bac pro en augmentant la part de CCF au détriment des épreuves terminales ». Ce Cnea devait notamment délibérer sur « les textes liés à la mise en oeuvre des bacs professionnels rénovés ».
1 500 euros de plus par an: c'est en moyenne ce que pourrait toucher un enseignant en terminale professionnelle à partir de l'année 2009-2010. "Ce sera peut-être davantage", confirme l'entourage de Xavier Darcos au sortir de la signature du protocole d'accord, ce vendredi 23 mai 2008, entre le ministère de l'Éducation nationale, le Snetaa-EIL, le SNPDEN-Unsa et I&D-Faen. "Mais les derniers arbitrages concernant les avancées catégorielles pour les professeurs de lycée professionnel (PLP) ne sont pas encore arrêtés", précise-t-il.