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« Une même expertise, deux interprétations différentes », titre le quotidien économique allemand « Handelsblatt », lundi 30 août 2010. « Röttgen et Brüderle se disputent, comme toujours », indique l'hebdomadaire allemand « Der Spiegel » sur son site internet, mardi 31 août 2010. Les deux journaux font référence à la présentation, la veille, d'une expertise sur le prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires et aux divergences exprimées par deux ministres allemands sur ce sujet. Ainsi, Rainer Brüderle (Économie) est favorable à un prolongement de « douze à vingt ans », tandis que Norbert Röttgen (Environnement) affirme que « l'étude montre l'inutilité du prolongement de la durée de vie des centrales d'un point de vue économique ».
Le ministre fédéral allemand de l'Environnement, Norbert Röttgen, s'est prononcé, dimanche 2 mai 2010, en faveur d'une réduction de 30 % des émissions de gaz à effet de serre de l'Union européenne à l'horizon 2020, alors que l'objectif adopté dans le cadre du paquet énergie-climat est de 20 %. Il s'exprimait à l'occasion de l'ouverture du « dialogue ministériel de Petersberg », qui réunit près de Bonn (Allemagne) 40 gouvernements entre le 2 et le 4 mai, et auquel le ministre français du Développement durable Jean-Louis Borloo assiste. « L'Union européenne a de bonnes raisons, notamment économiques, de repenser son offre de réduction actuelle », juge le ministre qui assure qu'il « plaidera fortement » en ce sens. « Cela fera de l'Union européenne un pionnier dans la transformation vers une économie peu émettrice de CO2. L'Allemagne a déjà adopté un objectif de réduction de 40 %. »
« Les réacteurs devront fonctionner plus longtemps », titre le quotidien allemand « Süddeutsche Zeitung », le 24 mars 2010. Le gouvernement fédéral germanique a, en effet, proposé, la veille, le prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires allemandes, jusque-là fixée à 32 ans maximum dans la loi sur l'énergie nucléaire. Cette loi, qui date de 2002, a été votée sous la coalition rouge-verte (sociaux-démocrates et Verts) du chancelier Gerhard Schröder (1998-2005) et prévoit l'arrêt de toutes les centrales nucléaires d'ici 2021. L'Allemagne est actuellement dirigée par une coalition noire-jaune (CDU/CSU, union chrétienne-démocrate/union chrétienne-sociale et FDP, libéraux) depuis le mois de septembre 2009. La coalition au pouvoir, dans son accord électoral, avait fait part de son souhait de remettre en cause la décision de sortir du nucléaire.
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