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Un réseau de métro automatique qui offrira une vitesse commerciale « très élevée de 65 km/h », qui permettra de désenclaver des territoires en difficulté, de faciliter les liaisons banlieue à banlieue et de relier entre eux les grands pôles économiques de l'agglomération parisienne. Le dossier de débat public sur le Grand Paris, qu'AEF Habitat et Urbanisme s'est procuré avant sa mise en ligne sur le site de la CNDP (Commission nationale du débat public) prévue mercredi 1er septembre 2010 dans la soirée, présente les grandes lignes du projet imaginé par Christian Blanc, l'ancien secrétaire d'État au Développement de la région capitale. Le document confirme notamment que le coût estimé du réseau varie entre 21,4 et 23,5 milliards d'euros (1), le financement devant être « assuré par une dotation de l'État à la SGP (Société du grand Paris) et des emprunts « d'une durée totale de l'ordre de 40 ans. » Fin juillet, la CNDP, après avoir étudié une première version du dossier de débat public sur le réseau de transport public du Grand Paris, avait demandé à la SGP que plusieurs points soient mieux « explicités » dont celui-ci (AEF Habitat et Urbanisme n°262996).
Organiser un « débat approfondi » sur les hypothèses et les méthodes utilisées pour modéliser la localisation de l'urbanisation nouvelle (logements et bureaux) et l'évolution des emplois et de la démographie liées au réseau de transport du Grand Paris. C'est la recommandation adressée à la SGP (Société du Grand Paris) par l'AE (Autorité environnementale) du CGEDD (Conseil général de l'environnement et du développement durable) dans un avis sur le dossier du débat public sur le futur métro automatique du Grand Paris. Cet avis, rendu lors de la séance du jeudi 26 août 2010 et mis en ligne le lendemain (1), préconise également d'approfondir « la comparaison des options retenues avec les solutions de substitution raisonnables », dont Arc Express, avec des « indications plus précises » notamment en matière de coûts et d'emplacement des nouvelles gares.
La CNDP (Commission nationale du débat public) demande que certains points du dossier du débat public sur le réseau de transport public du Grand Paris soient « explicités pour une meilleure information du public » avant de pouvoir être formellement saisie. C'est ce qu'indique le compte rendu de la réunion du mercredi 28 juillet 2010 au cours de laquelle la CNDP a examiné le projet de dossier destiné au public qui lui a été transmis par la SGP (Société du Grand Paris). Le conseil de surveillance de cet établissement public en avait validé les « grandes orientations » lors de sa réunion du 21 juillet dernier en vue du débat public qui doit se tenir, simultanément avec celui sur Arc Express, du 1er octobre 2010 au 1er février 2011.
La CNDP (Commission nationale du débat public) a validé, lors de sa séance du mercredi 7 juillet 2010, l'organisation conjointe des débats publics sur le réseau de transport public du Grand Paris et sur le projet Arc Express défendu par la région Île-de-France. Ces débats, prévus par l'article 3 de la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris (AEF Habitat et Urbanisme n°267071), se tiendront du 1er octobre 2010 au 1er février 2011. S'agissant du projet de double boucle, la CNDP indique qu'elle examinera le projet de dossier destiné au public et élaboré par les services de la SGP (Société du Grand Paris) lors de sa séance du 28 juillet. La version finale du dossier devant être publiée par la CNDP au plus tard le 1er septembre 2010.
« Jean-Paul Huchon [le président (PS) du conseil régional d'Île-de-France] ne participera à la première réunion du conseil de surveillance de la SGP (Société du Grand Paris) », indiquent à AEF Habitat et Urbanisme les services de la région Île-de-France, lundi 12 juillet 2010. Le premier conseil de surveillance de la SGP aura lieu mercredi 21 juillet, selon le ministère de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire qui a repris le dossier Grand Paris. « Jean-Paul Huchon n'est pas d'accord pour qu'André Santini prenne la présidence de la SGP, poursuit le cabinet du président de région. Il a donc opté pour la politique de la chaise vide lors de cette première réunion pendant laquelle le président du conseil de surveillance sera désigné. » De son côté, la mairie de Paris confirme à AEF Habitat et Urbanisme que Bertrand Delanoë, le maire (PS) de la capitale, ne participera pas non plus à cette première réunion. Le conseil de surveillance de la SGP, dont la composition a été publiée au Journal officiel du 10 juillet dernier (AEF Habitat et Urbanisme n°264174), comprend notamment comme membre André Santini, le maire (Nouveau centre) d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), nommé en tant que maire d'une commune francilienne.
Christian Blanc, secrétaire d'État au développement de la région capitale, a démissionné de ses fonctions, annonce l'Élysée, dans un communiqué, dimanche 4 juillet 2010. Ses fonctions seront exercées par le centriste (Modem) Michel Mercier, ministre de l'espace rural et de l'aménagement du territoire. Selon une déclaration à l'AFP du porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, le Premier ministre et le président de la République ont exigé ce départ. Christian Blanc, contesté à plusieurs reprises pour son manque de concertation dans le dossier du Grand Paris, faisait l'objet d'une polémique après la révélation par « le Canard enchaîné » le 16 juin dernier, d'une facture de 12 000 euros honorée par le secrétariat d'État pour des cigares destinés à sa consommation personnelle.
« Les CDT [contrats de développement territorial] ont une force très grande, ils sont au coeur du projet du Grand Paris. Ces contrats sont ouverts à tous […] pour autant, personne n'obligera personne à signer ces contrats ou à entrer dans l'un de leurs périmètres. » C'est ce que déclare Christian Blanc, secrétaire d'État en charge du Développement de la région capitale, lors du 9e congrès des DGS [directeurs généraux des services] d'Île-de-France, jeudi 1er juillet 2010, à Marne-la-Vallée. « Tous les élus et DGS franciliens doivent se féliciter que l'État prenne ses responsabilités dans la région en assumant l'organisation du débat public, l'élaboration, le financement et la réalisation de l'infrastructure ainsi que la mise en place de procédures pour accélérer les délais », poursuit le secrétaire d'État. Il précise également que les CDT définiront « la stratégie de développement économique de chaque territoire et fixeront une durée - cinq, dix ou quinze ans par exemple - au-delà de laquelle ils ne seront plus valables. »