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Près de la moitié des diplômés de lettres et sciences humaines (1) travaillent pour l'Éducation nationale (44 %), mais une partie non négligeable (37 %) travaille dans le secteur privé, indique une étude du Céreq rendu publique fin août 2010, tirée de l'enquête « génération 2004 » (2). Parallèlement, 70 % des jeunes diplômés de sciences sociales (droit-économie-gestion) et 50 % des diplômés en sciences « dures » travaillent dans le privé. « Il est nécessaire d'avoir une approche différenciée sur les diplômés de SHS, puisque les débouchés sont fortement différents entre ceux qui ont suivi des études littéraires et ceux qui ont opté pour le droit, l'économie ou la gestion », préviennent les auteurs de l'étude, Stéphane Jugnot, Dominique Epiphane et Julien Calmand.
« Trois ans après leur sortie du système scolaire, 10 % des jeunes docteurs (…) sont au chômage » : tel est le principal enseignement que tire le Céreq de son enquête « L'insertion des docteurs, enquête génération 2004, interrogation 2007 », publiée en juillet 2010 et qu'AEF avait révélée en décembre 2009 (AEF n°280603). « Sortir avec un diplôme élevé de l'enseignement supérieur protège du chômage », écrivent Julien Calmand et Jean-François Giret, auteurs de l'enquête. Mais si « cette constatation s'avère globalement juste, elle est fausse pour le doctorat », ajoutent-ils.
« Dans les années à venir, il est nécessaire de mieux identifier les débouchés professionnels des formations dans les domaines SHS (sciences humaines et sociales) et ALL (arts lettres langues) pour accroître leur attractivité, tant auprès des lycéens, étudiants et leurs familles, qu'auprès du secteur économique (marchand ou non marchand) », indique le comité de suivi master, dans un avis daté du 2 juillet 2010. Cela doit se faire « tant par des actions internes à l'université qu'externes auprès des relais d'opinion et de la société dans son ensemble ainsi qu'à l'international ».
Serge Villepelet, PDG de PricewaterhouseCoopers et fondateur de l'opération Phénix, sera le président du comité de l'opération « Phénix 2 », annoncée par Valérie Pécresse mardi 15 juin 2010. Ce « comité Phénix 2 » doit labelliser les initiatives d'universités et d'entreprises en faveur de l'insertion professionnelle des étudiants en sciences humaines et sociales (AEF n°266500). « Ce label participera à la notation sociale de l'entreprise, à sa bonne image, et sera peut-être aussi pris en compte dans l'allocation de moyens des universités », selon la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Un appel à projets sera lancé à l'automne pour « repérer les partenariats les plus dynamiques ». Voici la liste des 14 membres du comité :
« La capacité à entrer dans le monde professionnel pour tous les étudiants, même dans les disciplines littéraires et les SHS (sciences humaines et sociales), est une question centrale [pour l'université]. Les problèmes [d'insertion des jeunes] viennent souvent du manque de professionnalisation de certains diplômes. » C'est qu'affirme Michel Pébereau, président du CA de BNP Paribas et chef de file sur les questions d'enseignement supérieur au Medef, lors du 3e forum éducation-entreprise organisé par le Medef le 17 mars 2010. Il revient sur la question des SHS après l'intervention de Patrick Hetzel, Dgesip qui évoquait la mise en place de référentiels de formation dans ces domaines (AEF n°277864). « Les universités commencent à prendre en compte cette question. Elles vont être de plus en plus souvent partenaires des entreprises, car elles voient que leur rôle n'est plus seulement d'accroître la culture des jeunes », ajoute Michel Pébereau.
« L'idée d'un 'référentiel de la licence', né de la pratique et du souci de prolonger le 'plan licence', est féconde », estime le rapport d'étape du CDHSS (Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales, AEF n°291801), présenté jeudi 14 janvier 2010 à Valérie Pécresse qui annonce retenir cette idée. « Il y a eu une mutation de la mission de formation des universités en SHS », qui doivent s'adapter à des auditoires plus nombreux et destinés à une palette de débouchés plus large, déclare la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle retient aussi la proposition d'un « label qualité » pour les formations de SHS qui « auront de bons indicateurs » d'insertion professionnelle (AEF n°277911).
« La conception de diplômes professionnalisants émane de l'initiative individuelle ou de celle d'une petite équipe en dehors d'une stratégie d'ensemble clairement affirmée. Il en découle un manque de lisibilité de l'offre de formation, que ce soit au niveau de la licence ou du master, tant pour les étudiants que pour les milieux économiques » : c'est l'une des conclusions d'une note publiée par le Céreq en décembre 2009 sur le thème « Professionnalisation dans l'enseignement supérieur : quelles logiques territoriales ? ». Cette recherche repose sur une série d'enquêtes menées dans cinq régions (Aquitaine, Bretagne, Poitou-Charentes, Paca et Rhône-Alpes). Initiée par l'Unsa-Éducation, elle a reçu le concours de l'Ires.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :