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« Si nous devions envisager une modification législative, nous proposerions que le PCS (plan communal de sauvegarde) devienne obligatoire dès le moment où le PPR (plan de prévention des risques) est prescrit », explique à AEF Sécurité globale Christophe Carol, chef du bureau de l'alerte, de la planification et de la préparation aux crises de la DSC (direction de la sécurité civile). Aujourd'hui, plus de 11 000 communes sont soumises à la réalisation d'un PCS. Selon la loi, toutes les communes dotées d'un PPR ou d'un PPI ont deux ans pour réaliser un PCS. Or moins de 20 % d'entre elles respectent la législation en vigueur. Son bureau élabore de nombreux guides pratiques afin que « les maires prennent conscience de l'importance de la réalisation des PCS », explique Christophe Carol. Il travaille également à la modernisation du système d'alerte des populations en cas de crise. « Un nouveau dispositif, le SAIP (Système d'alerte et d'information des populations), va être mis en place pour remplacer le système actuel. Son déploiement doit débuter au premier semestre 2011 », assure-t-il. Le coût est estimé à 80 millions d'euros.
« L'organisation des moyens aériens et des transmissions opérationnelles a donné lieu à des dysfonctionnements », affirme la mission interministérielle sur la tempête Xynthia dans un rapport publié le jeudi 10 juin 2010. La mission, comprenant quatre corps de contrôle (Conseil général de l'environnement et du développement durable, Inspection générale des finances, Inspection générale de l'administration, Inspection de la défense et de la sécurité civiles) a été constituée par le gouvernement en mars 2010. Une autre mission, parlementaire cette fois, constate « des défauts dans la coordination des appareils ». « La zone aéronautique couvrait deux départements et deux zones de défense, ce qui explique en partie ces difficultés », indique-t-elle. Cette mission commune d'information sur les conséquences de la tempête Xynthia a présenté mercredi 16 juin 2010, son pré-rapport au Sénat.
« Promouvoir l'élaboration des PCS (plans communaux de sauvegarde) et développer les PPR (plans de prévention des risques) », telles sont les principales recommandations de la mission commune d'information sur les conséquences de la tempête Xynthia lors de la présentation de son pré-rapport, mercredi 16 juin 2010. Cette mission parlementaire, qui n'a pas encore terminé ses auditions, rendra son rapport définitif début juillet. Ses premières conclusions vont dans le même sens que celles du rapport « Retour d'expérience, évaluation et propositions d'actions » de la mission d'inspection interministérielle, publié le 10 juin 2010. A la suite de la tempête Xynthia, une mission interministérielle comprenant quatre corps de contrôle (Conseil général de l'environnement et du développement durable, Inspection générale des finances, Inspection générale de l'administration, Inspection de la défense et de la sécurité civiles) a été constituée le 3 mars 2010 par le gouvernement afin d'établir un état des lieux et de présenter des recommandations.
Nice (06), Venelles (13), Guichen (35), Tours (37), Saint-Etienne (42), Neuville sur Saône (69), Mâcon (71), Gonfreville l'Orcher (76), Toulon (83), et Sorgues (84) reçoivent le label « Pavillon orange 2010 » « pour leur politique de sauvegarde de la population », lundi 31 mai 2010, indique le HCFDC (Haut comité français pour la défense civile) qui remet la récompense. Ce label « est décerné aux communes ou intercommunalités qui répondent à un certain nombre de critères en termes de sauvegarde et de protection des populations face aux risques et menaces majeurs, et qui ont notamment réalisé un PCS (plan communal ou intercommunal de sauvegarde) », ajoute le comité.