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La FMF, qui était reçue hier, mardi 2 septembre 2010, par Roselyne Bachelot, indique que la ministre de la Santé et des Sports lui a « annoncé la création d'un groupe contact permanent auprès de la DGOS qui abordera les différents aspects de la médecine ambulatoire. Ce groupe contact se réunira toutes les six semaines dès le mois d'octobre prochain ». À la DGOS, un porte-parole contacté par AEF confirme la réalité de l'existence d'un tel projet sur lequel une communication relative à sa composition et à son rôle exact devrait être rendue publique vers la mi-septembre. La CSMF contactée par AEF affirme par la voix de son président, Michel Chassang, encore tout ignorer de la création d'un tel « groupe contact ». Il précise qu'il a lui-même rendez-vous avec la ministre de la Santé, mardi 7 septembre, et interprète la création de cette instance comme la volonté pour la DGOS, en charge désormais de la médecine ambulatoire, d'instaurer un contact régulier avec les organisations syndicales de médecins à l'instar de celles qu'entretiennent les syndicats avec les caisses d'assurance maladie à travers les relations conventionnelles.
« Ce que l'on oublie souvent, ou ce que l'on ne sait pas, c'est que le médecin généraliste, c'est le premier recours en gynécologie, en pédiatrie ou en psychiatrie. Notre spécialité à nous, c'est l'individu dans sa globalité, son environnement et son vécu » : c'est l'un des messages du film « Générations généralistes » réalisé par MG France et diffusé sur son site internet, jeudi 2 septembre 2010. Le syndicat de médecins généralistes entend ainsi promouvoir une « vision positive, moderne » de la médecine généraliste, explique son secrétaire général, Vincent Rebeillé-Borgella, sans cependant nier les charges et les contraintes qui pèsent sur elle : sa faible rémunération par rapport à d'autres spécialités médicales, le développement des tâches administratives, la non rémunération de tâches de coordination, le faible nombre de stages en médecine générale réalisés par les internes, etc. « Si rien n'est fait dans moins de quinze ans, moins d'un médecin sur deux sera encore en activité », conclut le film. Dans le cadre de la campagne des élections aux URPS qui se tiennent le 29 septembre, MG France réclame donc « des mesures concrètes pour ne pas en arriver à la désertification médicale de la France ».
« L'utilité sociale de la psychiatrie est contestée, et les revenus des médecins psychiatres libéraux (1)ne leur permettent pas d'avoir des conditions d'exercice correctes », dénonce, mercredi 1er septembre 2010, Jean-François Rey, président de l'Umespe, qui entend profiter de la campagne des élections aux URPS, qui se tiennent le 15 septembre prochain, pour dénoncer « la déshérence de la psychiatrie libérale ». Constatant que « les spécialités cliniques n'ont pas la même écoute de la part de la classe politique que d'autres, au plus grand pouvoir de nuisance », Jean-François Rey rappelle que « la tentative de suicide de l'adolescent est aussi grave qu'une péritonite ». Dans la « réforme des consultations » engagées par les pouvoirs publics, l'Umespe défend « deux possibilités d'évolution » pour les psychiatres libéraux. La première est une revalorisation de l'acte et la seconde l'établissement de « contrats régionaux avec les ARS » autour de « missions spécifiques » relevant du service public.
« Nous souhaitons attirer l'attention sur les Most (médecins à orientation spécifique thérapeutique), qui représentent 20 % des médecins généralistes, et qui sont consultés par 60 % des Français, mais qui sont constamment ignorés par les pouvoirs publics », déclare Meyer Sabbah, président du syndicat Union Collégiale. Il justifie ainsi la décision du syndicat de déposer six recours juridiques contre le décret d'application et les deux arrêtés du 2 juin 2010 concernant l'organisation des élections aux URPS (AEF n°267519), qui doivent se tenir le 29 septembre 2010. Trois de ces recours sont sur le fond et trois sont en référé suspension. « Nous cherchons à obtenir que l'élection aux URPS n'ait pas lieu le 29 septembre », précise Meyer Sabbah. Et sur le fond, Union Collégiale « déplore la précipitation de l'organisation incohérente de ces élections conjuguant imprécisions et période peu propice à un recrutement et à une campagne électorale démocratique ». Le syndicat présente néanmoins 14 listes aux URPS, la plupart dans le premier collège, ainsi que dans les deuxième et troisième collèges en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
L'Union syndicale qui regroupe l'AAL (anesthésistes libéraux), le Syngof et l'UCDF annonce, jeudi 22 juillet 2010, avoir déposé des listes en vue des élections aux URPS pour le 2e collège dans les 22 régions de métropoles et les quatre départements d'outre-mer. « La mobilisation et la détermination de l'ensemble des acteurs du bloc opératoire ont permis de présenter des listes harmonieuses, fédératrices des métiers du bloc opératoire et représentatives de toutes les spécialités chirurgicales et médico-chirurgicales », commente l'union syndicale qui a adopté l'appellation « Le Bloc ». Le fait d'avoir pu présenter des listes dans toutes les circonscriptions électorales traduit, selon Le Bloc, une « attente forte de ces professionnels abandonnés depuis si longtemps par la vie conventionnelle ».