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« Les pôles de compétitivité ont un rôle important à jouer pour aider leurs adhérents à mieux répondre aux enjeux des ressources humaines, afin de constituer collectivement des écosystèmes productifs et concurrentiels. » Telle est l'analyse de Sophie Bonnot, consultante « emploi et développement territorial » d'Amnyos, une société de conseil spécialiste des « mutations de l'action publique, des organisations et des territoires ». Dans une interview accordée à AEF, elle explique que l'écosystème des pôles de compétitivité peut « constituer un espace de réflexion et de définition d'actions emploi-formation à l'échelle d'une filière (…), mieux adaptée dans bien des cas que les périmètres conventionnels ». « Ils peuvent être des vecteurs d'innovation pour les politiques emploi-formation, ne serait-ce qu'en posant des problèmes à résoudre relativement inédits », explique-t-elle, citant notamment leur rôle d' « appui au management de projet collaboratif » ou de « catalyseur de compétences ».
« Après avoir atteint une première phase de développement focalisée sur la constitution d'un socle technologique, Axelera met en oeuvre une nouvelle stratégie orientée de manière très volontariste vers les marchés », déclare son président Denis Bortzmeyer en revenant sur cette « nouvelle stratégie » lors du salon Pollutec à Paris, mercredi 2 décembre 2009 (AEF n°294998). Le pôle de compétitivité rhônalpin entend notamment démontrer que « la mise en oeuvre d'une chimie innovante et respectueuse de l'environnement est inévitablement à la source de dynamisme économique et de métiers nouveaux, et donc créatrice d'emplois ». « Le pôle a à son actif près d'une vingtaine de brevets déposés » dans deux de ses projets phare, « ainsi que 200 créations ou pérennisations d'emplois », résume son président.
Minalogic, pôle de compétitivité mondial dédié aux micro-nanotechnologies et au logiciel embarqué, situé à Grenoble, lance une « convention de mise à disposition de salariés ». Elle prévoit la possibilité pour les organismes publics et les entreprises privées de « transférer, pour une période de temps définie, un de leurs collaborateurs dans une autre entreprise ou un autre organisme public » appartenant au pôle de compétitivité.
"Le succès des pôles de compétitivité suppose une véritable sélectivité", déclare François Fillon, lors d'un déplacement à Grenoble, mercredi 24 septembre 2008. Le Premier ministre a présenté à cette occasion la " 'version 2.0' des pôles de compétitivité, pour que ces derniers deviennent le fer de lance de notre politique industrielle".
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :